Les forces de l’armée iranienne ont organisé la deuxième journée d’exercices navals à grande échelle avec des frappes de drones et de missiles de croisière dans les eaux sud du pays.
Le drone iranien Simorgh a attaqué ses cibles dans des eaux lointaines à l'aide de bombes intelligentes et de haute précision lors de l’exercice conjoint Zolfaqar 99.
Selon l'agence de presse iranienne Tasnim, la deuxième journée de l'exercice conjoint Zolfaqar 99 de l’armée, le drone indigène Simorgh de la marine a frappé avec succès ses cibles dans des eaux lointaines à l'aide de bombes intelligentes et de haute précision.
À ce stade de l'exercice, le drone Simorgh a décollé de la base d’origine, volé une distance de plus de mille kilomètres et a réussi à cibler un navire de surface dans des eaux lointaines à l'aide de bombes intelligentes et de haute précision.
Il est à noter que le drone de combat Simorgh opérationnelle en longue portée et pouvant potentiellement voler 24 heures est capable d'effectuer diverses opérations telles que des opérations de patrouilles, de reconnaissance ainsi que des opérations de combat. Ce drone est venu renforcer, en décembre 2019, les équipements de la troisième zone navale de Nabovvat de la force navale de l’armée de la RII à Konarak.
Ce vendredi, les forces de l’armée ont tiré le missile de croisière antinavire Qader, détruisant avec succès un navire ennemi furtif à plus de 200 kilomètres de la côte.
Le missile de croisière antinavire Nasr a également été tiré depuis le bateau lance-missiles iranien Najm, détruisant sa cible dans les eaux méridionales du pays.
Le drone Kaman-12, premier drone de combat de l’armée iranienne, a également mené des opérations de surveillance dans le périmètre des manœuvres.
Les exercices ont couvert une superficie de deux millions de km² comprenant les eaux orientales du détroit d’Hormuz près du golfe Persique, la côte de Makran, la mer d’Oman et le nord de l’océan Indien jusqu’à 10 degrés au nord.
S'exprimant ce vendredi 11 septembre, le porte-parole des exercices, le contre-amiral Shahram Irani, a déclaré que l'armée simulait des scénarios de guerre réels divers et complexes.
Faisant allusion à l’utilisation des missiles de croisière pendant les exercices de vendredi, il a déclaré que ces missiles de croisière avaient été conçus pour produire un impact explosif important et mener des opérations dans des environnements de guerre électronique.
« La marine de l'armée iranienne, qui dispose de divers missiles de croisière navals capables d'atteindre différentes portées, a la capacité de mener des tirs de missiles efficaces depuis ses unités côtières, marines et sous-marines », a-t-il ajouté.
S'exprimant à la veille des exercices, le coordinateur adjoint de l'armée et commandant des exercices navals Zolfaqar-99, le contre-amiral Habibollah Sayyari, a déclaré que ces exercices avaient été élaborés pour renforcer la préparation au combat du pays et améliorer la sécurité des routes maritimes régionales.
« Les ennemis de la République islamique d’Iran devront savoir qu’en cas d’erreur stratégique de leur part, la réponse de l’Iran ne se limitera pas à la région de l’Asie de l’Ouest et qu’ils devront faire face à un combat aux grandes ampleurs », a-t-il déclaré.
Jeudi, au cours de la première journée d'exercices les unités de l'armée iranienne ont effectué des manœuvres offensives amphibies accompagnées de frappes aériennes de précision.
Avant les exercices, les aéronefs militaires américains et tous les autres aéronefs militaires extrarégionaux ont été avertis d'éviter la zone d'exercice, ce qui a entraîné un changement notable de comportement des drones américains opérant dans la région.