Cité par le site web irakien, Mawazine News, le secrétariat général du saint mausolée de l’imam Hossein (béni soit-il) affirme dans un communiqué que les États-Unis auraient utilisé des armes biologiques, bactériennes ou chimiques pour bombarder l'aéroport de Karbala. Le secrétariat général du saint mausolée de l’imam Hossein (béni soit-il) n'écarte pas un "éventuel usage d'armes biologiques, bactériennes ou chimiques" par les Américains dans le bombardement de l'aéroport international de Karbala le vendredi 13 mars.
Cette instance a annoncé avoir communiqué avec un certain nombre de ministères et d'agences gouvernementales officielles pour révéler un éventuel usage d'armes biologiques, bactériennes ou chimiques par les Américains lors de frappes de l'aéroport international de Karbala où le nombre de personnes atteintes de coronavirus aurait accusé soudaine une hausse importante dans les hôpitaux de la ville.
Dans une lettre adressée à la mission d'assistance des Nations unies pour l'Irak, le secrétariat du saint mausolée de l’imam Hossein (béni soit-il) a appelé à la formation d’une commission d'enquête pour une visite d'inspection à l’aéroport international de Karbala, aéroport civil que les Américains ont bombardé le 13 mars avec plusieurs autres sites militaires appartenant aux forces armées irakiennes dont des Hachd al-Chaabi.
L'Irak qui a convoqué l'ambassadeur US à deux reprises, a fermement contesté ces frappes et envisage de porter plainte auprès des tribunaux internationaux contre une attaque qui porte atteinte à la souveraineté de l'Etat irakien et qui visent l'une des plus importantes institutions irakienne, à savoir les forces armées. Les forces américaines ont attaqué le vendredi 13 mars les bases des Hachd al-Chaabi dont l’aéroport de Karbala prétextant une opération de riposte contre des missiles sur la base aérienne de Tajji qui abrite les troupes US et otaniennes. Ces frappes ont provoqué un littérale retournement de la situation, avec en toile de fond une montée en puissance des sentiments anti-américains. Dans la foulée, les attaques aux roquettes anti-US se sont multipliées, poussant les forces US à retirer leurs troupes de la frontière syro-irakienne.