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Les "rats" en treillis US retranchés dans leurs bases militaires, interdiction de déplacement au sol!

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Depuis le vote historique du retrait US par le Palement irakien, le 5 janvier 2020, les soldats américains n'ont plus aucune place en Irak. ©Flickr

Dépêché à bord d'un avion militaire en Irak, ce curieux "haut responsable" US que des centaines de GI's puis des dizaines d'hélicoptères ont accompagné samedi à Bagdad a visiblement échoué : certaines sources n'avaient pas écarté samedi qu'il soit effectivement agi de Pomepo en personne qui après le sévère ultimatum du PM Adel al Mahdi sur la nécessité du retrait des troupes d'occupation d'Irak, aurait été dépêchés sur place pour voir comment et par quel stratagème il faudrait évacuer les désormais troupes d'occupation US d'Irak.

Samedi, alors que l'aéroport international de Bagdad était bouclé, que le ciel de l'ouest de la capitale était bourré d'Apache, Mahdi s'est rendu à Erbil avec les dirigeants kurdes pour obtenir le soutien des Kurdes qui n'ont pas tardé à le lui réitérer. Les agences de presse ne disent évidemment rien de concret mais à en juger ce second appel de l'ambassade US à Bagdad en l'espace de 24 heures aux Américains pour qu'ils ne s'aventurent plus en Mésopotamie, les choses devraient aller réellement mal pour les USA. Le cosigne de sécurité est clair " tout ressortissant US risque d'être pris pour cible d'attaques, de menaces, de kidnapping, dit la représentation de l'Etat le plus terroriste du monde. 

Mais ce second communiqué est encore plus alarmant que le premier. Il demande à ce que les ressortissants US( Balckwater et Cie?!, NDLR) ne se déplacent pas depuis l'Irak vers la Syrie "pour participer aux combats" non plus, signe que les opérations de la Résistance désormais en cours sur les frontières syro-irakienne a suscité une nouvelle vague de panique dans les rangs des Américains, après la spectaculaire frappe balistique iranienne du 8 janvier. L'ambassade précise également que tout ressortissant US risque aussi d'"être arrêté" désormais, ce qui constitue un réel aveu de la part d'une puissance d'occupation qui semble avoir fini par comprendre que légalement parlant la Constitution irakienne ouvre désormais les portes à l'arrestation et à la détention d'Américain. Même concernant la région semi autonome du Kurdistan, l'ambassade US a perdu sa confiance habituelle : "Le Kurdistan irakien a fixé une peine de dix ans de prison pour tout Américain traversant illégalement les frontières".

Ainsi la prévision des connaisseurs les plus fins de l'Irak se réalise : en s'en prenant directement à l'axe de la Résistance, les USA ont perdu l'Irak, leurs ressortissants tout comme leurs autorités n'ayant d'autre choix que se placer à bord des hélicoptères en attendant que le mécanisme de leur "retrait sûr" soit mis sur place, comme l'a exigé le Premier ministre Mahdi. Ce dimanche et pour la seconde journée consécutive, le ciel de Bagdad est survolé par des dizaines d'hélicoptères américains, aussi bien au-dessous de la zone verte que dans la zone de l'aéroport. Le retour de l'autorité US haut placée au bercail après avoir subi un royal "non" de la part de Bagdad? Possible. 

Signe de l'impuissance militaire US face à un Irak passé résolument à la Résistance, l'administration Trump a menacé ce dimanche l'Irak de sanctions pétrolières puis bancaires ! Selon Wall Street Journal les USA menacent de bloquer tout bonnement et sans aucune forme de procès l'accès de l'Etat irakien à ses comptes bancaires clés où sont versées les recettes pétrolières, si Bagdad expulse les forces américaines. Selon le rapport, la perte d'accès au compte auprès de la Federal Reserve Bank de New York, où sont conservés les revenus de la vente internationale de pétrole, pourrait créer une crise de trésorerie dans le système financier irakien. Selon les observateurs, cet épouvantail agité par les Etats-Unis visent à intimider un Etat Irakien qui semble cette fois bien déterminé à aller jusqu'au bout. 

Abdel-Mahdi  a demandé aux  États-Unis de procéder à des pourparlers pour planifier le retrait des troupes américaines lors d’un entretien téléphonique avec le secrétaire d’État Mike Pompeo jeudi 9 janvier, indique Wall Street Journal.

S'il est vrai que Pompeo a déclaré que les États-Unis poursuivraient leur campagne militaire en Irak et le Département d'État a refusé de commenter l'avertissement américain à l'Irak concernant son compte de la Federal Reserve Bank de New York, transmis mercredi 8 janvier au Premier ministre irakien lors d’un entretien téléphonique, selon un responsable du bureau du Premier ministre cité par le Wall Street Jouranl, il est aussi vrai que la situation des troupes US est particulièrement troubles sur les frontières avec la Syrie mais aussi dans des bases US sur le territoire irakien.

La menace brandie par les Etats-Unis de la fermeture du compte bancaire de l'Etat irakien qui revient en effet à une méga casse comme celle qu'effectue l'Amérique en Syrie via la contrebande du pétrole syrien n'a guère impressionné Bagdad, l'un des conseillers du gouvernement irakien ayant mis en garde Washington contre les "retombées irréversibles sur ses relations bilatérales, soulignant que "Si les États-Unis agissent ainsi, ils perdront l'Irak pour toujours", a noté le journal américain.

La Federal Reserv Bank de New York refuse de divulguer publiquement le montant d’argent qu’elle détient actuellement pour la banque centrale irakienne. Mais selon les derniers états financiers de la Banque centrale d'Irak datant de la fin de 2018, la Fed détenait près de 3 milliards de dollars de dépôts à vue, a précisé Wall Street Journal. L'Amérique est sur le point de perdre gros, estime le journal. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV