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Aveu d’impuissance d’Israël face aux groupes de résistance palestiniens

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les combattants des Brigades Izz al-Din al-Qassam. (Photo d’archives)

L’armée israélienne a annoncé, le 12 novembre 2018, qu’un de ses commandos était mort et qu’un autre avait été blessé lors de l’opération de l’unité spéciale Sayeret Matkal dans la soirée du 11 novembre à l’est de Khan Younès à l’intérieur de la bande de Gaza. Lors de cette opération, les militaires israéliens et les combattants de la Résistance palestinienne (Hamas) s’étaient affrontés.

Dans un article paru dans le journal Maariv, l’expert israélien des questions sécuritaires Yusi Milman avait déclaré que l’échec de l’opération à Khan Younès avait levé un coin de voile sur deux questions importantes : « La première est liée à l’unité Sayeret Matkal et la deuxième est à la personne du chef d’état-major de l’armée israélienne, le général Aviv Kochavi. Car dans chaque opération, une coordination initiale et momentanée avait eu lieu avec les forces de l’aviation et celles de l’unité de renseignement militaire (Aman) pour aider l’unité spéciale concernant la méthode de guerre et les consultations sur le terrain. »

Les enquêtes de l’armée israélienne font état de l’échec de la mission de l’unité spéciale Sayeret Matkal à Gaza et de l’accès du Hamas aux documents et équipements sensibles de cette unité. D’autre part, les Brigades Izz al-Din al-Qassam, bras militaire du Hamas, ont annoncé le même jour qu’elles avaient repoussé l’attaque des forces spéciales israéliennes contre l’est de Khan Younès.

Bien qu’il ait reconnu le fiasco de l’opération de l’unité de renseignement militaire (Aman) face aux groupes de résistance palestiniens à Gaza, toutefois, après le discours du secrétaire général du Hezbollah libanais Seyyed Hassan Nasrallah, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a menacé le Hezbollah d’une guerre dévastatrice.

Les menaces de Netanyahu ont suscité la réaction d’autres dirigeants israéliens. Avigdor Lieberman, ancien ministre des Affaires militaires du régime israélien, a déclaré que les menaces de guerre de Netanyahu faisaient penser au chien qui aboie ne mord pas.

Netanyahu n’a aucune stratégie précise ni option privilégiée face aux groupes de résistance à Gaza et ses menaces de guerre ne sont qu’une guerre psychologique dans le but d’obtenir des voix lors de la prochaine élection parlementaire.

Les déclarations d’Avigdor Lieberman constituent une reconnaissance par cet ancien ministre des Affaires militaires de la force de dissuasion de la Résistance palestinienne et de l’incapacité de l’armée israélienne à s’aventurer dans une nouvelle guerre. Lors de la dernière vague de tension à Gaza, l’armée israélienne a lancé un assaut contre Gaza, mais il n’a duré que deux jours. Israël a dû battre en retraite suite à la riposte cinglante de la Résistance et a accepté toutes les conditions des Palestiniens pour la trêve.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV