Un membre de la commission de l’énergie du Parlement iranien a déclaré que cette dernière interviendrait dans l’affaire de l’arraisonnement illégal du pétrolier transportant du pétrole iranien, par la marine britannique au large de Gibraltar.
S’attardant sur cet incident, Kourosh Karampour a souligné que la marine britannique avait prétendu qu’elle avait arraisonné ce pétrolier, puisqu’il se dirigeait vers la Syrie, qui est sanctionnée depuis 2011 par l’Union européenne. « De tels prétextes ne sont nullement acceptables », a-t-il indiqué.
Le Grace One, un pétrolier battant pavillon panaméen et transportant du pétrole iranien, a été arraisonné le 4 juillet par des patrouilleurs britanniques au large de Gibraltar, sur consigne des États-Unis. Ce qui montre que ce sont eux qui voulaient en effet barrer la route à l’exportation du pétrole iranien, mais cette fois-ci par l’entremise du Royaume-Uni.
Concernant la convocation de l’ambassadeur britannique au ministère iranien des Affaires étrangères, il a affirmé : « Je crois que dans le cadre des lois internationales, la République islamique d’Iran doit réagir fermement à cet incident maritime. »
Le ministère iranien des Affaires étrangères a annoncé avoir convoqué l’ambassadeur britannique à Téhéran suite à « l’arraisonnement illégal » d’un pétrolier dans le détroit de Gibraltar.
La diplomatie iranienne a condamné cette démarche provocatrice et illégale qui pourrait avoir des conséquences pour Londres. Le superpétrolier transportait du pétrole pour une Syrie frappée par des sanctions et dont les villes manquent de carburant. Pour le reste, il s’agit d’une ingérence flagrante dans les relations de deux États souverains liés par des accords commerciaux multiples.
Le parlementaire iranien Kourosh Karampour a précisé que « certaines gens, avec leur attitude provocatrice, cherchent à pousser à bout l’Iran et à former un nouveau front anti-iranien ».
En réponse à la question de savoir si nous pouvons considérer de telles actions comme un nouveau type de sanctions contre l’Iran, il a déclaré : « Tout est possible. Nos ennemis sont la Grande-Bretagne et les États-Unis, et nous devons garder à l’esprit que leurs demandes d’amitié et leurs offres de fraternité ne sont pas de véritables propositions. »
Ce membre de la Commission de l’énergie a déclaré : « Nous devons continuer à défendre nos intérêts nationaux en tant que nation cultivée qui a de la volonté et qui agit de manière logique. »
« Les États-Unis et la Grande-Bretagne se ressemblent, et nous avons vu à maintes reprises tout au long de l’histoire que ces deux pays sont notre ennemi juré », a-t-il déclaré.