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Le Qatar peut faire sombrer les Émirats dans le noir (président du Parlement qatari)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Ras Laffan, le site principal du Qatar pour la production de gaz naturel et de gaz liquide, à 80 km au nord de la capitale Doha. ©AFP

Le Qatar menace les Émirats arabes unis de geler son exportation de gaz et plonger ainsi leurs deux principales villes, Dubaï et Abou Dhabi, dans le noir.

Si le Qatar gèle son exportation de gaz aux Émirats arabes unis, un tiers de Dubaï et d’Abou Dhabi seront plongés dans le black-out.

Le président du Parlement qatari Ahmad Mahmoud. ©Al-Quds Al-Arabi

Le président du Parlement qatari Ahmad Mahmoud a indiqué à RT, en marge de la 140ème assemblée générale de l’Union interparlementaire à Doha: « L’émir du Qatar, Tamim ben Hamad al-Thani, a dit, dès le premier jour de la crise (avec les EAU, ndlr), qu’il ne fallait pas permettre que les nations qatarie et émiratie paient le prix des différends entre les deux États. Les Émirats ont sanctionné notre pays mais nos échanges gaziers étaient maintenus. Si nous arrêtons d’exporter du gaz à ce pays, ce qui relève, d’ailleurs, de nos droits selon les lois internationales, dans la mesure où ce sont justement eux qui ont commencé à nous sanctionner, un tiers de Dubaï et un tiers d’Abou Dhabi seraient plongés dans l’obscurité. »

Le président du Parlement qatari a aussi rappelé que le Qatar n’a pas non plus rien fait envers les 300 000 Égyptiens qui travaillent au Qatar: « Nous n’avons expulsé aucun de ces ressortissants égyptiens alors que les pays, qui nous ont sanctionné, ont expulsé tous les ressortissants qataris, même les malades hospitalisés. Nous sommes sûrs que si nous procédons à l’expulsion des ouvriers égyptiens, cela aurait des impacts négatifs pour l’Égypte. Mais nous, nous ne le ferons pas car une telle démarche porterait préjudice, avant tout, aux citoyens égyptiens travaillant au Qatar. »

La crise a éclaté en juin 2017 entre les pays du Conseil de coopération du golfe Persique (CCGP), entraînant une rupture des relations de l’Arabie saoudite, de Bahreïn, des Émirats arabes unis et d’Égypte avec le Qatar qu’ils accusent de soutenir le terrorisme.

À suivre ...

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV