L’appui turc aux terroristes dans le Nord syrien et les agissements militaires turcs à la frontière de la Syrie sous prétexte d’écarter la menace des paramilitaires kurdes n’auraient pas été suffisants ; la Turquie cherche aussi à accaparer le marché syrien. C’est dans un tel contexte que la Syrie mène une campagne dans le sens de boycotter des produits turcs massivement importés via la province d’Idlib dont certaines parties sont toujours sous contrôle des terroristes, mais aussi depuis la frontière irakienne.
Selon strategika51.blog, des médias syriens diffusent de plus en plus d’émissions afin de sensibiliser les citoyens à cet égard. Le message principal véhiculé est qu’un produit turc acheté « équivaut à un obus ennemi garanti ».
Bien que la Turquie n’insiste plus, depuis un certain temps, sur le départ de Bachar al-Assad, président légitime syrien, des informations en provenance de Syrie laissent largement douter de la bonne volonté d’Ankara d’aider véritablement au règlement de la crise dans ce pays.
Citant une source au sein de la Commission de négociation syrienne affiliée aux opposants syriens basés à l’étranger, l’agence de presse russe Sputnik a récemment écrit que la Turquie voulait transformer le Front al-Nosra en une force politique en Syrie.
La source avait également affirmé que la Turquie voulait impliquer le groupe terroriste Front al-Nosra dans une nouvelle armée dans le nord de la Syrie, où Ankara veut établir une zone de sécurité.
Faisant fi d’un accord conclu avec la Russie sur la mise en place d’une zone démilitarisée à Idlib, la Turquie a fait preuve d’atermoiements sur la rive est de l’Euphrate quitte à inciter l’aviation russe à y réagir.