Alors que les États-Unis continuent à affirmer qu'ils ne quitteraient pas al-Tanf dans le stricte objectif de faire face à la Résistance, l'armée syrienne et ses alliés poursuivent leurs opérations militaires tout autour d'al-Tanf, base américaine qui sert de centre de commandement aux opérations US et de leurs supplétifs takfiristes de Daech, sur les frontières syro-irakiennes.
Les forces armées syriennes ont découvert une importante base militaire en banlieue de la ville stratégique d'al-Mayadin, au sud de Deir ez-Zor, lors d'une récente opération de recherche, a rapporté l'agence de presse officielle syrienne SANA, vendredi 8 février.
Selon SANA, la base contenait plusieurs fosses communes remplis de corps de civils, exécutés il y a plus de deux ans. Les habitants d'al-Mayadin ont aidé les forces de sécurité syriennes à découvrir les restes des corps de civils exécutés.
« La base comprend également un grand camp d’entraînement de terroristes, un réseau de tunnels qui relie les collines autour d’al-Mayadin et un atelier de fabrication de munitions », a déclaré à SANA le chef de la police de Deir ez-Zor, le général de brigade Nezar Hassan.
Des dizaines de munitions improvisées, connues sous le nom d’IRAM, et la carcasse d'un char d’assaut T-72 ont également été retrouvés à l'intérieur de la base abandonnée.
L’armée syrienne et ses alliés de la Résistance, soutenus par les forces aérospatiales russes, a repris le contrôle d’al-Mayadin aux terroristes de Daech en octobre 2017. Depuis la libération de la ville, des milliers de civils ont regagné leurs domiciles et l'armée poursuit à resserrer l'étau autour de la base US. Le 2 février les Américains ont frappé une position de l'armée syrienne dans l'ouest d'Abou Kamal, 24 heures après une offensive de Daech contre les positions de l'armée syrienne et de ses alliés, dans la région d'al-Tanf. L'assaut des terroristes qui agissent en parfaite coordination avec les Américains visaient surtout à faciliter l'acheminement de vivres et de médicaments à leurs frères d'arme, lesquels sont assiégés dans la région d'al-Tanf.
Les États-Unis qui disent vouloir se retirer de Syrie à l'horizon avril 2019, insistent pour maintenir l'occupation d'al-Tanf où ils détiennent également quelques 40 000 civils syriens en otage. Le camp de réfugiés al-Rukban où les supplétifs takfiristes des États-Unis font pluie et beau temps, leur servent de camp d'entrainement. L'État syrien a affirmé qu'il ne laisserait pas les Américains s'implanter à al-Tanf. La Russie et la Résistance seront eux aussi à ses côtés pour libérer al-Tanf.