Le président vénézuélien Nicolas Maduro a déclaré qu’il ne voyait aucune raison pour quitter ses fonctions.
Après que les États-Unis, qui convoitent le pétrole vénézuélien, ont reconnu le chef de l’opposition Juan Guaido, dans le cadre de leur énième tentative de déstabilisation à l'encontre d'un État qui refuse de se résigner à leurs diktats, le président vénézuélien Nicolas Maduro a déclaré, vendredi 25 janvier, qu’il ne voyait aucune raison pour se retirer du pouvoir.
« Je suis vivant et en bonne santé. Je ne vois donc aucune raison pour démissionner », a déclaré Nicolas Maduro lors d’une conférence de presse.
Il a ensuite annoncé qu’un exercice militaire serait organisé du 10 au 15 février par les forces armées vénézuéliennes.
« Les forces armées de notre pays démontreront que personne ne peut attaquer le Venezuela. Cet exercice militaire devra prouver la capacité de nos forces à protéger le sol, les côtes et les rivières du Venezuela. L’armée de notre pays a la capacité de contrer tout ennemi impérialiste voulant s’infiltrer dans le sol vénézuélien » a réaffirmé le président légal du Venezuela.
Il a souligné que le peuple vénézuélien et les forces armées du pays empêcheraient les États-Unis de lancer un coup d’État dans le pays.
« Des millions de personnes, aux quatre coins du monde, savent parfaitement que le Venezuela est un pays démocratique et que la récente crise dans ce pays est alimentée par une tentative de coup d’État américaine », a déclaré Nicolas Maduro.
Et d’ajouter : « Les États-Unis ont convoqué une réunion sur le Venezuela au Conseil de sécurité. Laissez la réunion avoir lieu ! On la saluera. C’est ce que nous voulons. Je vais demander au ministre des Affaires étrangères du pays de se rendre à New York pour défendre le Venezuela ».
Nicolas Maduro a ensuite qualifié Juan Guaido d’une « marionnette » dont les ficelles sont tirées par les États-Unis tout en se disant prêt à s’asseoir à la table du dialogue avec lui.
Le chef de l’opposition Juan Guaido s'est autoproclamé mercredi 23 janvier en tant que « président en exercice » du pays et a prêté serment pendant une manifestation à Caracas.
En refusant d'admettre la réélection du président Maduro, en apportant leur soutien politique et financier au président par intérim autoproclamé Juan Guaido, les Américains cherchent à créer une situation qui s'apparenterait à une guerre civile et ce, dans le strict objectif de justifier une action militaire contre le Venezuela, mais celui-ci a reçu le soutien de taille de l'Iran, de la Russie, de la Chine voire même de la Turquie.