La chaîne de télévision israélienne 10 a signalé une augmentation du risque de voir des militaires de l'armée israélienne se faire capturer en Cisjordanie. La chaîne a ajouté que les forces de la Résistance en Cisjordanie étaient fortement motivées à l’idée de se confronter avec les forces israéliennes et que ces groupes disposaient des équipements nécessaires pour mener à bien leurs actions.
Selon le média israélien, les groupes de résistance palestiniens considèrent qu’Israël se trouve dans une position de faiblesse depuis qu’il a accepté l’accord de cessez-le-feu à Gaza. En conséquence, ils mobiliseront toutes leurs forces pour entreprendre des actions en Cisjordanie.
La semaine dernière, la Résistance palestinienne a mené plusieurs opérations anti-israélienne en Cisjordanie, au cours desquelles trois soldats israéliens ont été tués et un autre grièvement blessé. Israël craint désormais une fusion de la Résistance à Gaza et en Cisjordanie.
La Résistance vient par ailleurs d’organiser à Gaza une cérémonie commémorative à l’occasion du 31e anniversaire de sa création. À cette occasion, lors d’un défilé, les Brigades Izz al-Din al-Qassam ont exposé au public leurs armes et leurs missiles anti-blindés.
Lors de la cérémonie d’anniversaire de la création du mouvement, le chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a déclaré que le soutien à la Résistance continuera avec force et que la Cisjordanie est la zone la plus propice pour mener à terme la bataille avec l’ennemi israélien.
Haniyeh a ajouté : « La grande foule rassemblée ici est la réponse à tous ceux qui se sont battus contre nous et qui nous ont assiégés ! », a rapporté Al-Jazeera.
Il a ensuite rappelé que la Résistance se poursuivait et qu’il allait la soutenir corps et âme. S’adressant aux otages, il a déclaré : « Votre libération est notre responsabilité et ce sujet est une priorité pour la Résistance. »
Haniyeh a expliqué aussi que la Marche du grand retour avait eu trois effets positifs et stratégiques, dont le plus important a été que « notre nation [le peuple palestinien] a dit “non” au Deal du siècle avec détermination et sans broncher. » « Et je le répète encore que ce deal n’est pas réalisable. Un an après la décision du président américain Donald Trump, Qods reste toujours une ville arabo-musulmane », a ajouté Haniyeh.
Le responsable du bureau politique du Hamas a rappelé que son mouvement et les autres groupes de résistance ne disaient que la vérité et qu’ils mettaient toujours en œuvre leurs promesses. Il a affirmé que l'ancien ministre israélien des Affaires militaires, Avidgor Lieberman, avait été contraint à démissionner à cause de la Résistance et que comme tous les autres responsables du régime israélien, il n’avait pas sa place en Palestine. « Lieberman, c’était celui même qui proférait des menaces à la fois contre les Gazaouïs, les Libanais et les Syriens. Force est de consacrer que lui, il n’est plus là et que la Résistance se tient toujours debout ! », a souligné Ismaïl Haniyeh avant d’ajouter :
« Nous disons au monde entier que la résistance va se poursuivre sans aucune limitation de durée et de lieu et les récents agissements en Cisjordanie occupée sont une réponse aux insultes du régime occupant en Cisjordanie et à Qods. »