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Le message de la Conférence sur l’unité islamique pour les occupants américains de l’Irak

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des forces des Kataeb Hezbollah. ©Iraqi News/archives

« Aucun soldat américain ne doit rester en Irak », affirme le Hezbollah irakien. En marge de la 32e Conférence de l’Unité islamique à Téhéran, le responsable du bureau politique des Kataeb Hezbollah, aussi appelées le Hezbollah Irakien, Ali Aboudi, a insisté sur l’exigence du retrait des forces militaires américaines de l’Irak.

« Après la chute du régime Saddam et depuis l’entrée de leurs forces en Irak, les Américains ont tiré d’amères leçons de leurs confrontations avec le Hezbollah irakien », a affirmé ce responsable des Kataeb Hezbollah.

Ali Aboudi a également insisté sur la poursuite de la résistance du Hezbollah irakien tant que les forces américaines seraient en Irak, sans manquer de dénoncer les efforts des Américains pour favoriser une résurgence du groupe terroriste Daech dans ce pays afin d’y attiser l’insécurité et l’instabilité.

« Les Américains sont maintenant occupés à favoriser une nouvelle infiltration de Daech en Irak depuis le territoire syrien et pour ce faire, ils envisagent plusieurs plans. Mais les forces des Hachd al-Chaabi (Unités de mobilisation populaire) et d’autres groupes de la Résistance irakienne ne leur permettront pas de le faire. »

Ali Aboudi a aussi fait allusion aux relations historiques entre l’Irak et l’Iran, ajoutant que les efforts des ennemis en vue de désunir les deux pays sont voués à l’échec.

Le membre du Hezbollah irakien a également affirmé que les efforts déployés par certains États arabes dans le sens de la normalisation avec Israël en dit long sur la vraie nature des dirigeants desdits pays qui, pendant des années, préféraient maintenir secrètes leurs relations avec le régime israélien.

Il a qualifié d’importante la tenue de la Conférence sur l’unité islamique, qui, « grâce à la présence de penseurs et de personnalités politiques et religieuses de différents pays musulmans, se fait fort de trouver des solutions à certains problèmes auxquels est aux prises le monde musulman ».

« Qods, l’axe de l’unité de l’Oumma islamique » est la devise de cette 32e Conférence sur l’unité islamique qui a commencé ses travaux ce mercredi 28 novembre à Téhéran et qui durera trois jours. Plus de 350 invités venus de 100 pays participent aux discussions.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV