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Le "non" catégorique des Irakiens aux USA a déboussolé ces derniers

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président iranien, Hassan Rohani, et son homologue irakien, Barham Saleh pendant une conférence de presse à Téhéran, le 17 novembre 2018 /AFP

Le site internet du groupe médiatique Al-Arabi al-Jadeed, dont le siège est à Londres, s’est penché sur le refus de l’Irak de se soumettre aux diktats des États-Unis.

« Le refus par Bagdad d’accompagner Washington dans ses sanctions contre l’Iran a dérangé les politiciens américains », a écrit Al-Arabi al-Jadeed.

« Bagdad a annoncé qu’il ne suivrait pas les sanctions imposées par Washington à l’Iran. Cette prise de position de l’Irak a suscité l’ire des hommes politiques américains, notamment ceux qui voient en Adel Abdel Mahdi, Premier ministre irakien, un médiateur entre les États-Unis et l’Iran », a écrit le média panarabe ce mardi 27 novembre.

Adel Abdel Mehdi avait déclaré jeudi dernier que son gouvernement ne s’alignerait pas sur les États-Unis dans leurs nouvelles sanctions touchant les secteurs bancaire, du transport et de l’énergie.

« Les déclarations du Premier ministre irakien interviennent moins d’une semaine après la visite en Iran du président irakien, Barham Saleh. Cette visite diplomatique a été effectuée seulement deux semaines après l’entrée en vigueur des nouvelles sanctions américaines contre l’Iran », a ajouté Al-Arabi al-Jadeed.

« Les derniers communiqués émis par l’Irak témoignent que ce pays soutient l’Iran et que Bagdad risque d’être visé par des sanctions en raison de sa non-coopération internationale avec les États-Unis. En principe, l’Irak a montré à qui il est fidèle », a précisé ce site.

« Si les États-Unis ont l’intention de contrer l’influence de l’Iran en Irak, ils ne peuvent le faire avec leurs alliés régionaux comme l’Arabie saoudite, car Riyad est dépourvu de levier de pression et d’influence dont dispose l’Iran », conclut-il.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV