Netanyahu, incapable de résoudre la crise politique au sein de son cabinet

Le Premier ministre israélien s’efforce, en vain, de résoudre la crise politique que vit son cabinet depuis l’offensive échouée israélienne contre la bande de Gaza et la démission, par la suite, du ministre israélien des Affaires militaires ; ce qui devrait conduire à des élections anticipées. Ses entretiens avec le ministre des Finances, dont il souhaitait le soutien, s’avérant inefficaces, il a décidé d’assumer lui-même les fonctions du ministre des Affaires militaires, évitant peut-être, l’effondrement de son cabinet.

La rencontre entre le Premier ministre israélien et le ministre des Finances s’est achevée sans résultat.

Le porte-parole du ministre israélien des Finances Moshé Kahlon a annoncé que la réunion avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu « s’était terminée sans résultat, mais les deux hommes avaient convenu de se revoir dans le courant de la semaine ».

La coalition de Netanyahu, qui s’oppose à des élections anticipées, ne dispose plus que d’une seule voix de majorité au Parlement, après la démission du ministre des Affaires militaires Avigdor Lieberman, chef du parti nationaliste Israël Beitenou (5 députés). Ainsi, le soutien du ministre des Finances Moshé Kahlon, dirigeant du parti de centre droit Koulanou (10 députés), est devenu vital pour le Premier ministre.

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Après cette rencontre sans résultat, Netanyahu, a annoncé dimanche soir à la télévision qu’il prenait, lui-même, ses fonctions de ministre des Affaires militaires. Il a déclaré que la coalition devait être sauvegardée dans la mesure où « une élection, à ce moment-ci, serait irresponsable ».

Le ministre de l’Éducation et chef du parti nationaliste religieux Foyer juif (8 députés), Naftali Bennett avait demandé le poste de ministère des Affaires militaires, mais le Premier ministre l’a refusé.

Bennett et la ministre de la Justice Ayelet Shaked, numéro deux du Foyer juif, ont annoncé qu’ils démissionneraient.

La bouée de sauvetage de Netanyahu?

La normalisation des relations avec les monarchies arabes du golfe Persique ne serait-elle pas un stratagème du Premier ministre israélien pour remporter les prochaines élections ?