À Bahreïn, des milliers de citoyens sont descendus vendredi dans la rue pour condamner la normalisation des relations entre Manama et Tel-Aviv.
La Coalition des jeunes révolutionnaires du 14 février avait publié un communiqué afin d’exprimer son soutien à un appel des oulémas à organiser un vendredi de colère pour protester contre la normalisation des relations entre Manama et Tel-Aviv ainsi que contre le verdict injuste visant le cheikh Ali Salmane, secrétaire général d’al-Wefaq, le principal parti d’opposition.
« Bahreïn, dont la terre est bénie par le sang des martyrs, n’acceptera jamais une normalisation des relations avec les Israéliens, dont les mains sont entachées du sang de nos frères en Palestine, en Syrie, au Liban et dans plusieurs pays arabes et islamiques », indiquait le communiqué.
Ailleurs dans son communiqué, la Coalition des jeunes révolutionnaires du 14 février a exprimé sa solidarité avec le cheikh Ali Salmane, ajoutant que les autorités bahreïnies craignaient l’unité nationale des Bahreïnis et qu’elles restaient incapables de contrer la présence enthousiaste des Bahreïnis sur les places du pays.
André Chamy, juriste international, et Pierre Dortiguier, politologue, s’expriment sur le sujet.