Touché, le vendredi 26 octobre, par des tirs de soldats israéliens lors des manifestations, un jeune Palestinien a succombé à ses blessures.
Un jeune Palestinien de 21 ans, vivant à Khan Younes dans le centre de la bande de Gaza qui avait été blessé lors de la fusillade par les militaires israéliens sur les manifestations au mois d’octobre, a succombé à ses blessures à l’hôpital d’al-Ahli d’al-Khalil, rapporte l’agence de presse palestinienne.
Les manifestations ont commencé le 30 mars 2018 pour protester contre la décision du président américain Donald Trump de reconnaître Qods comme capitale d’Israël et de transférer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods.
Depuis cette date, les Palestiniens de Gaza organisent chaque vendredi un grand rassemblement le long de la frontière avec la Palestine occupée pour rappeler notamment leur « droit au retour » sur leur terre.
Les organisateurs ont planté des centaines de tentes sur cinq sites le long de la frontière pour pérenniser le mouvement.
Avec ce décès, le nombre des Palestiniens tués depuis le début de ces manifestations s’élève à 232 dont 34 enfants, 5 femmes, 3 médecins, 2 journalistes et 24.000 blessés par l’armée israélienne.
Les autorités israéliennes, notamment le ministre des Affaires militaires, Avigdor Lieberman, ne cessent de menacer les Gazaouis et les groupes de résistance palestiniens d’intensifier les attaques militaires, en cas de poursuite des manifestations dans la bande de Gaza.
Les groupes de la résistance palestinienne, comme le Hamas, ont déclaré que les menaces ne servaient à rien et qu’ils sont prêts à riposter aux attaques de l’ennemi israélien.