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Relations Arabie-USA : le prince Turki al-Faisal lance une mise en garde

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L’affaire Khashoggi a créé des problèmes dans les relations entre l’Arabie saoudite de Mohammed ben Salmane (G) et les États-Unis de Donald Trump.

Le prince Turki al-Faisal Al Saoud, ancien ambassadeur et ex-chef des services de renseignement saoudiens, a mis en garde contre la détérioration des relations entre les États-Unis et l’Arabie saoudite, dont l’image dans le monde entier a été sérieusement ternie suite à l’affaire entourant le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi.

« La colère des États-Unis suscitée par l’affaire Khashoggi menace leurs relations stratégiques avec l’Arabie saoudite », a-t-il déclaré.

Lors d’un discours prononcé le 2 octobre au National Council on U.S.-Arab Relations (Conseil national des relations saoudo-américaines), le prince Turki al-Faisal a fait remarquer que « nous privilégions nos relations stratégiques avec les USA et nous espérons qu’elles perdureront. Cela dit, nous espérons que Washington pense la même chose ».  

Selon lui, pendant plus de 70 ans, leurs relations bilatérales ont bravé des crises graves et « elles sont désormais une nouvelle fois menacées ».

« Cet incident tragique [l’assassinat de Khashoggi] est hors la loi. Il a servi d’instrument pour porter atteinte à l’Arabie saoudite et en faire un monstre aux yeux du monde… L’intensité des attaques et du dénigrement dont fait l’objet le royaume est injuste et la stigmatisation de nos relations en raison de cette affaire ne présage rien de bon », a-t-il estimé.

Président du Centre du Roi Faisal pour la recherche et les études islamiques, le prince saoudien a indiqué que les relations saoudo-américaines étaient « trop importantes pour être rompues ».

L’Arabie saoudite et son principal allié américain, qui forment un bloc contre l’Iran, entretiennent un partenariat étroit dans la production de pétrole, la vente et l’achat d’armes de guerre et les questions régionales.  

Selon une autre dépêche parue ce samedi 3 novembre, l’Université de Harvard a annulé son invitation du prince Turki al-Faisal suite aux nouvelles révélations sur l’affaire Khashoggi.

« Je n’ai aucun rapport avec cette affaire et je ne comprends pas pourquoi je devrais être discrédité par une université comme Harvard », a-t-il déclaré.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV