Des dizaines d’éléments terroristes s’affrontant dans la province d’Idlib ont été tués.
Selon les dernières dépêches en provenance des régions occupées de la province syrienne d’Idlib, les affrontements entre divers groupes terroristes ont atteint leur paroxysme dans la mesure où des dizaines d’éléments terroristes ont été tués ou blessés.
À Maarat al-Nouman, une ville de Syrie sur la route d'Alep à Hama, située dans la banlieue sud du gouvernorat d’Idlib, de vifs combats entre les groupes terroristes de Hayat Tahrir al-Cham et Liwa Soghour al-Ghaab se poursuivent et les deux parties s’attaquent mutuellement par des tirs de mortier. Des dizaines de terroristes ont été tués ou blessés lors de ces affrontements et les véhicules blindés appartenant aux groupes terroristes ont infligé de lourds dégâts matériel et humain aux citoyens syriens.
D’après les informations qui nous sont parvenues, lors des accrochages interterroristes, un nombre de maisons des civils ont fait l’objet de tirs de mortier et ont été complètement démolies. Un certain nombre de civils syriens ont été tués ou blessés dans ces attaques.
Au sud-est de la province d’Idlib, une nouvelle vague d’affrontements entre les groupes terroristes du Parti al-Turkestani et Hayat Tahrir al-Cham s'est produite. D’autre part, les groupuscules d’Ahrar al-Cham, Jaïch al-Ahrar, Faylaq al-Cham et Nour al-Din al-Zenki sont entrés en conflit avec les terroristes de Suqour al-Cham. Ces accrochages ont causé le déplacement des centaines de civils syriens. La recrudescence de violences a contraint les réfugiés syriens à se réfugier dans le point de passage d’Abou Dhouhour à l’est d’Idlib pour sauver leur peau.
Selon le site d’information iranien Mashregh News, les réfugiés syriens essaient de joindre les régions sous contrôle de l’armée via le point de passage d’Abou Dhouhour. Les rapports témoignent des affrontements entre divers groupes terroristes dans les zones frontalières communes entre les provinces d’Idlib et d’Alep.
Les terroristes du Front national de libération soutenus par la Turquie, déployés dans les régions d’Ariha et Maarat al-Nouman ainsi que sur les hauteurs de Jabal al-Zawiya et de Jabal Shah'shabou, situées à proximité des frontières administratives de la province d’Alep, combattent les éléments terroristes de Hayat Tahrir al-Cham opérant dans les régions de Dara Aza et de Khan al-Assal à l’ouest d’Alep.
Par ailleurs, des combats serrés ont été rapportés sur ces deux axes (les frontières communes des provinces d’Idlib et d’Alep), suite à quoi des dizaines de terroristes ont été tués ou blessés et d’importants dégâts leur ont été infligés.
Les divergences de vue entre les terroristes de Hayat Tahrir al-Cham sont montées d’un cran. Il y a ceux parmi ces terroristes qui sont partisans d’Abou Mohammed al-Jolani, soutenus par Ankara et également ceux qui insistent, toujours, sur la lutte contre l’armée syrienne.
Les terroristes qui refusent de se rendre sont pour la plupart de nationalité étrangère, dont tchétchène, caucasienne et saoudienne. Ils estiment que leur retrait des régions du nord de la Syrie signifierait leur élimination par d’autres groupes terroristes.