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Le Hezbollah exclut toute agression israélienne contre le Liban

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des combattants du Hezbollah en Syrie. ©AP

Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Cheikh Naïm Qassem, a exclu toute agression israélienne contre le Liban.

Pour le secrétaire général adjoint du Hezbollah libanais, les "shows" du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu n’ont pas la moindre importance et la Résistance s'engage totalement à faire face à toute éventuelle agression.

Lors d’une cérémonie tenue mardi à Beyrouth, à l’occasion de la publication d’une nouvelle édition du magazine international libanais Maraya, le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Cheikh Naïm Qassem, a qualifié de "peu probable" le déclenchement d’une nouvelle guerre du régime de Tel-Aviv contre le Liban.

Le numéro deux du Hezbollah cité par Russia Today en arabe a déclaré que la Résistance libanaise ne faisait aucun cas des provocations honteuses de Benjamin Netanyahu.

Il a déclaré que la poursuite de la présence du Hezbollah libanais en Syrie s’inscrivait dans le cadre de la résistance face au régime occupant israélien et qu’elle est "non négociable".

"La présence du Hezbollah en Syrie se poursuit avec le consentement du gouvernement syrien et les deux parties ont des objectifs communs. Les combattants de la Résistance resteront en Syrie jusqu’à ce que les objectifs fixés soient entièrement réalisés", a-t-il indiqué.

Les déclarations de Cheikh Naïm Qassem interviennent suite au discours du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, jeudi dernier, à l’Assemblée générale des Nations unies à New York, qui a accusé le mouvement chiite libanais d’entreposer des missiles à proximité de l’aéroport de Beyrouth, brandissant à l’appui de ses dires des photos satellite des sites de stockage présumés.

Les autorités libanaises dont le président de la République Michel Aoun, le ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil et le président du Parlement Nabi Berri ont catégoriquement contredit les propos de Netanyahu qualifiés de "mensonges" et de "délirants". 

"Ces menaces ciblent notre aéroport international, mais, le Liban fera face à toute agression israélienne contre sa souveraineté", a réitéré Michel Aoun appelant la communauté internationale à faire attention à ce que prépare Israël pour le Liban.

"Tel-Aviv viole les résolutions internationales, notamment la 1701 adoptée en 2006 qui met fin au conflit armé entre le Hezbollah et Israël", a-t-il ajouté. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV