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Les États-Unis ferment leur consulat à Bassora en accusant l’Iran

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le consulat général des États-Unis à Bassora, en Irak. (Photo d'archives)

Le département d’État américain a annoncé la fermeture du consulat général des États-Unis à Bassora, pour des « raisons de sécurité ».

Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a annoncé, vendredi 28 septembre, dans un communiqué, la fermeture du consulat général des États-Unis à Bassora, en Irak, dans le cadre d’un « départ ordonné » du personnel, sur fond des « menaces » qu’il a attribuées à l’Iran.

Mike Pompeo a déclaré que cette décision avait été prise afin de « ne pas permettre à l’Iran de manier la sécurité du personnel américain en tant que levier de pression contre l’administration Trump ».

Le porte-parole du ministère irakien des Affaires étrangères Ahmed Mahjoub a réagi, samedi 29 septembre, à la décision de Washington d’ordonner l’évacuation du personnel du consulat des États-Unis à Bassora.

Ahmed Mahjoub a désapprouvé, dans un communiqué, la décision de Washington et la mise en garde des citoyens américains pour tout déplacement en Irak.

« L’Irak reste engagé à la protection des délégations diplomatiques étrangères qui y résident et à leur assurer la sécurité. Le gouvernement irakien est déterminé à neutraliser toutes les menaces qui mettent en danger les délégations diplomatiques ou les pèlerins étrangers car leur sécurité fait partie de la sécurité de l’Irak », a déclaré Ahmed Mahjoub.

Ce n’est pas la première fois que les États-Unis accusent les Unités de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi) sur fond des rapports contradictoires et des nouvelles infondées faisant part des « dangers » qui menacent les bâtiments diplomatiques des États-Unis. Et cela pour pouvoir durcir leur pression sur le gouvernement irakien et imposer leurs desiderata à Bagdad.

Au cours des manifestations qui se sont déroulées, le mois dernier, à Bassora, dont une partie a dégénéré en violence, des dizaines de bâtiments publics irakiens, des sièges des Hachd al-Chaabi et le consulat de la République islamique d’Iran à Bassora ont été attaqués.

La nouvelle sur une possible implication du consulat américain dans ces violences ayant commencé à circuler, certains médias ont aussitôt évoqué deux attaques au mortier, l’une contre l’aéroport de Bassora, près du consulat des États-Unis, et l’autre contre la zone verte de Bagdad qui abrite l’ambassade américaine. Cette campagne des autorités américaines, leur a permis de faire passer à la trappe l’hypothèse d'une possible implication de Washington dans les violences de Bassora.

Il y a quelques jours, la porte-parole du département d’État américain Heather Nauert a accusé l’Iran d’avoir endommagé des bâtiments publics en Irak.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV