Israël impute les événements de Bassora à l’Iran pour détourner l’opinion publique mondiale de ses intentions sournoises dans ce pays mésopotamien.
Un haut responsable des services de renseignement du régime israélien a pointé du doigt l’Iran d’être à l’origine des révoltes ayant récemment secoué Bassora. Imputant ces accusations infondées à l’Iran, Israël cherche à camoufler son approche interventionniste et ses objectifs dangereux en Irak.
Les allégations de ce responsable israélien qui a imputé à l’Iran les événements survenus à Bassora montrent que le régime de Tel-Aviv planifie de mettre en œuvre des plans et des actions sournoises en Irak au nom de Téhéran.
Lors d’une interview accordée au quotidien israélien Haaretz, Uri Oron, le chef du renseignement de l'armée de l'air israélienne, a exprimé son inquiétude quant à l'influence croissante de la République islamique d'Iran en Irak et à l’élargissement des relations entre les deux pays voisins.
Dans un virage censé détourner l’opinion publique vis-à-vis des agissements négatifs et dangereux d’Israël dans les pays de la région, Oron a prétendu que l’Iran avait une influence militaire à l’intérieur de l’Irak.
« L’année dernière, nous n'avons jamais supervisé les événements en Irak, mais maintenant nous examinons sérieusement les capacités de l'Iran en Irak », a-t-il proféré.
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Quant à la Syrie, ce responsable israélien a déclaré que l'intervention aérienne de la Russie en Syrie avait définitivement mis fin à la guerre en faveur d’Assad.
Il a prétendu que les Iraniens cherchaient à étendre leur présence militaire en Syrie afin de s’enraciner en Syrie. « Nous nous emploierons à barrer la route à cet objectif de l’Iran », a-t-il allégué.
Il a également reconnu qu’Israël avait récemment agressé à plusieurs reprises le territoire syrien.
Il est à préciser que certains rapports ont révélé des tentatives du régime de Tel-Aviv pour avoir une influence dans le nord de l’Irak.
