La diplomatie iranienne a appelé Paris à assumer ses responsabilités quant à la protection des missions diplomatiques iraniennes en France.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a réagi ce samedi lors d’une conférence de presse à une attaque contre l’ambassade de la République islamique d’Iran à Paris.
Bahram Qassemi a précisé que quelques éléments liés à un groupe terroriste anti-iranien avaient tenté sans succès d’entrer dans les locaux de la mission diplomatique iranienne.
Qassemi a déclaré que les assaillants avaient infligé de petits dégâts au bâtiment en lançant des objets. Il a critiqué la police française pour ne pas être arrivée à temps sur le lieu de l’incident, affirmant qu’une enquête était en cours sur l’attaque et la réaction de la police.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne a déclaré aux journalistes que certains des agresseurs avaient été arrêtés. Il a appelé les autorités françaises à les traduire en justice.
Une quinzaine d’éléments du Komala (Comité des révolutionnaires du Kurdistan iranien) ont pris d’assaut, le vendredi 14 septembre au soir, les lieux de l’ambassade de la République islamique d’Iran à Paris. Les assaillants ont jeté des pierres, des pièces d’ordinateur et des extincteurs en direction du bâtiment de l’ambassade iranienne, dont des vitres ont été brisées pendant l’attaque.
La police française, qui avait été tenue au courant de cet assaut, avait averti les responsables de l’ambassade, mais les policiers sur place ont été dispersés juste avant le début de l’attaque sans aucune explication convaincante et n’ont repris leur poste qu’à la fin de l’assaut.
En autorisant les terroristes à s’en prendre à la représentation diplomatique iranienne, la France viole le principe d’immunité diplomatique dont jouit le corps diplomatique de tout pays étranger sur le sol français. Cette attaque est aussi un défi lancé à l’État iranien, pleinement engagé dans la lutte contre le terrorisme aussi bien en Irak qu’en Syrie.
