Des militaires US et canadiens ainsi que des mercenaires venus de l’étranger vont aider l’armée ukrainienne à gérer la situation tendue à Donetsk après l’assassinat du président de la RPD.
Nombre de mercenaires étrangers et de militaires de haut rang américains et canadiens sont arrivés à Donbass avec comme mission d’aider l’armée ukrainienne.
Le porte-parole du commandement de la République populaire autoproclamée de Dontesk (RPD) a annoncé qu’un grand nombre de militaires de haut rang américains et canadiens ainsi que des mercenaires étrangers s’étaient rendus en Ukraine pour y rejoindre le groupe tactique Est de l’armée ukrainienne.
Washington annonce une nouvelle aide de 200 millions de dollars pour l'Ukrainehttps://t.co/inJyySVHiW pic.twitter.com/KV3cRVdWbj
— Press TV Français (@PresstvFr) July 21, 2018
Selon des informations collectées par les services de renseignement de la RPD, un grand nombre de militaires étrangers ont renforcé la 56e brigade d’infanterie motorisée et la 406e brigade d’artillerie ukrainienne qui sont déployées près du village d’Ourzouf, comme l’a indiqué le porte-parole du commandement de la RPD, Daniil Bezsonov.
Ces informations confirment que les forces armées ukrainiennes sont prêtes à faire face à un conflit intense dans le sud de la région de Donetsk, offensive à laquelle les militaires étrangers participeraient certainement, selon Daniil Bezsonov.
Les Républiques populaires autoproclamées de Donetsk (RPD) et de Lougansk (RPL) font, depuis 2014, l’objet d’opérations militaires menées par l'armée pro-Occident de l'Ukraine. Le gouvernement ukrainien est soutenu par les États-Unis et certains pays européens.
Il y a trois jours, le président de la RPD, Alexandre Zakharchenko a été assassiné dans l’explosion d’un café du centre de Donetsk, près de son domicile, dans l’est de l’Ukraine.
Les services de sécurité ukrainiens ont nié toute implication. Ils ont réagi en déclarant que l’assassinat d’Alexandre Zakharchenko n’était que la conséquence du conflit opposant « les terroristes à leurs soutiens russes ».
L’assassinat de Zakhartchenko et le silence de la communauté internationale qui a suivi en disent long sur sa position qui ne correspond pas à la politique de paix qu’elle dit vouloir poursuivre, estime le représentant de la RPD en France, Hubert Fayard, cité par Sputnik.
« S’ils disent mener une politique de paix, les grands acteurs internationaux doivent le prouver et condamner cet attentat qui a d’ailleurs été une preuve du véritable mépris de Kiev envers les accords de Minsk », a noté Hubert Fayard.
M. Fayard dénonce, entre autres et surtout, le silence du président français Emmanuel Macron rappelant qu’il n’y a « rien de répréhensible pour un chef d’État à condamner un acte terroriste qui a fait un mort et des blessés ».
Le Groupe de contact de Minsk a adopté trois documents sur les mesures à prendre pour régler le conflit sans être pour autant respecté par l’Ukraine.
« L’Ukraine ne veut pas les appliquer parce que, si elle les appliquait, d’abord elle aurait dû retirer toutes ses armes lourdes, elle devrait arrêter de bombarder des civils, elle devrait reconnaître les droits des minorités et des droits de la République », a fait remarquer le représentant de la RPD en France.
Le président de la République populaire autoproclamée de Donetsk, Alexandre Zakhartchenko s’opposait à l’ingérence occidentale dans les affaires intérieures de cette République. Il dénonçait le soutien et l’assistance des Occidentaux, dont les États-Unis, aux opérations militaires menées par le gouvernement de Kiev contre les civils à Dontesk et à Lougansk.