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S-400: les tensions restent vives entre Washington et Ankara

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le système de lancement de missiles antiaériens S-400 russe, près de Moscou, le 22 août 2017. ©AFP

Le département d’État américain n’exclut pas que l’acquisition de systèmes de défense antiaérienne S-400 russes puisse entraîner des sanctions visant tous les pays qui les achèteraient.

La porte-parole du département d’État américain Heather Nauert a déclaré, jeudi 23 août, lors d’une conférence de presse, que Washington s’opposait à l’acquisition par ses alliés de systèmes de défense antiaérienne russes S-400.

Auparavant, la Russie et la Turquie avaient signé un contrat pour la vente des S-400 russes à Ankara, provoquant ainsi la réaction négative des États-Unis qui ont menacé d'imposer des sanctions contre la Turquie.

« Cela contredit notre politique si un allié et un membre de l’OTAN, comme la Turquie, utilise les S-400 russes. Ce système n’est pas du tout conforme à ceux de l’OTAN. Nous nous opposons à l’acquisition d’un tel système par nos alliés », a souligné Heather Nauert.

Alors que la Turquie se réserve le droit d’acheter des équipements militaires, Washington la menace de geler ses ventes de chasseurs F-35.

L'agence russe chargée des exportations du complexe militaro-industriel Rosoboronexport a récemment fait part de la livraison d’une première cargaison des S-400 à la Turquie à partir de 2019. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV