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Les États-Unis délibèrent 11 millions de barils de pétrole de leurs réserves stratégiques sur le marché

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le pétrole iranien continuera à être exporté. ©Isna.ir

Afin d’empêcher les prix de grimper en raison de la réduction potentielle de l’offre, les États-Unis ont offert lundi 11 millions de barils de brut de la réserve stratégique de pétrole (SPR) pour livraison du 1er octobre au 30 novembre selon l'annonce du département américain de l’Énergie.

Donald Trump, président américain a décrété de nouvelles sanctions contre les industries pétrolières de l’Iran, troisième pays exportateur du brut au monde, qui prendront effet en novembre.

Le manque de pétrole iranien sur les marchés mondiaux sera difficile à compenser, estiment les analystes qui prévoient une augmentation des prix, à plus de 100 dollars le baril. Les experts sont d'avis que le marché mondial de l’énergie sera confronté à de nouvelles baisses d’offres en raison notamment des crises en Libye et au Venezuela.

Par ailleurs, les autorités iraniennes, dont le ministre du Pétrole Bijan Namdar Zangeneh ont toujours affirmé que « l’Iran trouvera ses propres clients et que l’exportation du brut iranien ne s’arrêterait jamais ».

Un monde sans pétrole iranien?

L’Arabie saoudite augmente sa production pour tenter de compenser le manque du brut iranien. En 2017, le pays a produit plus de 11 millions de barils par jour. Croire cependant que la surproduction saoudienne pourrait tarir tout le pétrole du monde serait utopique.

La Russie de son côté n'a pas été très forte et malgré tous ses efforts sa production journalière atteint également les 11 millions de barils.

L’Irak produit 4,1 millions de barils par jour et en exporte 3,8, un chiffre très élevé. Par conséquent et dans le meilleur des cas, l’Arabie saoudite ne pourra pas augmenter sa production énormément. Quant aux Émirats arabes unis, ils pourront, au maximum ajouter 100 000 barils à leur production. Ceci indique clairement que ces pays ne seront pas aptes à compenser le manque du pétrole iranien sur le marché, qui était de l’ordre de 2,8 à 3 millions de barils par jour.  

Et ce alors que l’Arabie saoudite produit 200 000 barils de moins que son quota. Il est en de même pour le Venezuela. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV