Le vice-ministre des Routes et de l’Urbanisme chargé de la programmation et de la gestion des ressources a déclaré que les sociétés privées iraniennes avaient le potentiel nécessaire pour contribuer à la reconstruction de la Syrie.
Le vice-ministre des Routes et de l’Urbanisme chargé de la programmation et de la gestion des ressources, Amir Amini a fait part de l’élaboration d’un accord stratégique de longue durée sur le plan économique entre l’Iran et la Syrie qui sera, selon lui, signé bientôt par les responsables de haut rang des deux pays.
Vendredi soir 17 août, Amini a ajouté en marge de la réunion des délégations économiques des deux pays à Damas :
« Les intérêts des deux pays sont pris en compte dans l’accord économique pour que nous puissions profiter de nos potentiels respectifs ».
« La Syrie se prépare pour un nouveau chapitre de reconstruction. Dans une telle conjoncture, les sociétés privées iraniennes qui jouissent des potentiels et expériences considérables pourront investir en Syrie », a déclaré le vice-ministre.
Il a précisé :
« Conformément à cet accord économique, les entreprises iraniennes doivent reconstruire 30.000 domiciles endommagés pendant les 8 ans de guerre dans les provinces qui ont été libérées ou qui seront bientôt libérées entièrement. »
« Des clauses de l’accord stratégiques concernent, indique le responsable iranien, la participation de l’Iran à la reconstruction des infrastructures dont le transport public, le réseau de distribution d’eau et d’électricité », a constaté Amini.
Il a ajouté que la restauration des lieux historiques et des infrastructures détruites était au cœur des négociations entre les deux pays et que le secteur privé iranien était censé avoir une présence active dans ces projets.
Les échanges de devise étaient un autre sujet à négocier et les deux parties ont fini par s’accorder avec le remplacement des devises étrangères par les unités monétaires nationales.
Les délégations iranienne et syrienne discutent depuis 4 jours de la modalité de l’application des accords déjà signés sur le développement de la coopération économique, en élaborant le texte de l’accord à long terme dont le cadre avait été préparé lors des deux réunions à Téhéran et à Damas, ces derniers mois.
Les membres des deux délégations ont également porté sur les potentiels bilatéraux dans divers domaines et se sont mis d’accord sur les détails de leur coopération économique et les pas à franchir pour l’application du projet.
Les deux parties ont examiné la coopération bancaire et douanière et introduit dans l’accord des clauses permettant au deux pays de donner de l’ampleur aux échanges commerciaux entre les deux pays.
La coopération dans les domaines de l’Industrie, de la technologie, de renseignements, de la création de petites agences économiques, du réseau d’irrigation, de nouveaux postes du transfert de l’électricité, ainsi que la reconstruction sont par ailleurs au menu des négociations des délégations iranienne et syrienne.
Le sujet principal de la réunion est de préparer la tenue d’une commission économique dont le projet sera finalisé par les responsables de haut rang iranien et syrien.
Dans le cadre de la commission à laquelle le Premier ministre syrien et le vice-président iranien doivent participer, les deux parties doivent signer les accords en questions et un acte stratégique incluant la coopération Téhéran/Damas sur les plans culturel et économique.
La réunion des délégations économiques Iran/Syrie se déroule depuis lundi 13 août à Damas en présence du vice-ministre iranien des Routes et de l’Urbanisme, Amir Amini et le ministre syrien de l’Économie, Samer al-Khalil.