Le ministre israélien des Affaires militaires a reconnu la reconstruction d’une armée syrienne plus forte.
Le ministre israélien des Affaires militaires Avigdor Lieberman, accompagné du chef d’état-major de l’armée israélienne et du commandant de la Région Nord, s’est rendu, ce mardi 7 août, au Golan occupé pour visiter la division blindée de cette région.
À l’issue de cette visite, Avigdor Lieberman a reconnu, sur son compte Twitter, la reconstruction d’une armée syrienne plus forte après sept années de guerre, disant que l’armée israélienne était pourtant prête à réagir à tout scénario plausible.
Il a ensuite prétendu que la division blindée du Golan saurait défendre les « frontières d’Israël ».
Le ministre israélien des Affaires militaires s’est récemment rendu sur une base aérienne d’Israël dans le nord de la Palestine occupée où il a reconnu la victoire du président syrien Bachar al-Assad.
« On ne s’ingérera pas dans les affaires intérieures de la Syrie tant que l’accord de 1974 n’aura pas été violé. Le front syrien connaîtra plus de stabilité avec le maintien du gouvernement Assad », avait-t-il déclaré.
Cela alors que les responsables de Tel-Aviv ne cessaient auparavant de parler du départ de Bachar al-Assad mais ils ont au fur et à mesure changé de position en voyant l’armée syrienne et la Résistance reprendre le contrôle des zones limitrophes du Golan occupé.
Avigdor Lieberman avait déjà prétendu que les combattants du Hezbollah, soutenus par l’Iran et le gouvernement syrien, mettraient sur pied un « réseau terroriste » près de la zone tampon frontalière.
Le lundi 30 juillet, l’armée régulière syrienne a libéré le village de Marbah, situé à l’extrême-ouest de la province de Deraa. Elle a ainsi réussi à rétablir la sécurité dans toutes les régions syriennes limitrophes avec le Golan occupé, pour la première fois depuis sept ans.
Suite à cette victoire de l’armée, Israël a fermé toutes les frontières du nord de la Palestine occupée avec la Syrie et gelé l’envoi de ses aides destinées aux terroristes opérant en Syrie.