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Avant l'ultime confrontation, Israël a recours à un dernier stratagème

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les soldats de l’armée syrienne montent dans un camion de l'armée près du poste frontalier de Nassib avec la Jordanie dans la province de Deraa, au Sud, le 6 juillet 2018. ©AFP

Les combats font rage dans la périphérie de Quneitra située sur le plateau du Golan. L’armée syrienne a déployé des équipements militaires et des renforts dans cette zone stratégique, signe qu'elles sont entièrement disposées à reprendre le contrôle de la bande frontalière du Golan qu'occupent toujours les terroristes qaïdistes soutenus par Israël.

Après avoir détruit des repaires des groupes armés dans la banlieue est de Deraa, l’armée syrienne n’aurait jamais pu reprendre l’ouest de Deraa si rapidement, si ce n'était cette vague de défections et de désarmements dans les rangs des terroristes.

En effet, l'armée syrienne n'a pas eu à avoir recours à la totalité des équipements déployés sur le front de Deraa. D'où leur redéploiement sur le front de Quneitra. Le quotidien libanais Al-Akhbar a rapporté ce samedi que ces équipements avaient été envoyés dans des zones de conflit situées non loin de Quneitra, situé sur les frontières avec la partie occupée des hauteurs du Golan, et ce, pour lancer une nouvelle série d'opérations militaires dans la région, "si nécessaire".

Selon Al-Akhbar,  le terrain est plus que jamais propice à lancer une opération militaire qui "couvrira toute la frontière du Golan occupé". " S'il n'y a pas de nouveau problème dans le processus de négociation, l'opération devra commencer sous peu, ajoute le journal qui affirme qu'en raison de la présence des forces israéliennes sur les hauteurs du Golan, l’opération de Quneitra sera différente des autres opérations, telles qu'elles ont été menées dans les zones du Sud syrien".

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Israël a menacé à plusieurs reprises que "tout soldat syrien" entrant dans "la zone tampon" sera pris pour cible. Cette zone tampon "autoproclamée" a été formée par Israël au lendemain du début de la guerre en Syrie et au mépris des accords de désengagement de 1974. Les terroristes du front al-Nosra que soutient Israël opèrent librement dans cette zone. Par crainte d'avoir à faire face à une offensive de l'armée syrienne et du Hezbollah pour reprendre le Golan, Israël a eu recours à un nouveau stratagème : les terroristes nosratistes, qui quittent par milliers Deraa, ramènent par force les habitants de ces localités avant de les installer sur la bande frontalière de Quneitra avec le Golan occupé. Ils comptent de s'en servir à titre de bouclier humain.

Quneitra: le désarmement est possible? 

Conscient du risque que pose une telle démarche, la Russie est actuellement en contact avec les groupes armés, en particulier "le Front Thouar Syrie" et "Alwiya al-Furqan", et tente de parvenir à un compromis, comme à Deraa. Selon Al-Akhbar, ces groupes veulent se désarmer et sont favorables au processus du compromis, mais la présence du groupe terroriste "Hayat Tahrir al-Cham", considéré comme principale composante du "Front al-Nosra" et bras exécutant d'Israël, retarde le désarmement à Quneitra et au nord-ouest de Deraa.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV