Après avoir libéré l’est de Deraa des mains des terroristes et repris le point de passage frontalier Nassib, l’armée syrienne est arrivée au « triangle de la mort ».
L’armée syrienne est arrivée, mercredi 11 juillet, dans la région appelée le « triangle de la mort » au nord de la province de Deraa, secteur qui chevauche les provinces de Deraa, Damas et Quneitra. Elle s'approche au grand pas du Golan.
« L’armée s’apprête maintenant à lancer une vaste opération dirigée par le général Soheil Hassan, commandant des Forces du Tigre , selon des sources sur le terrain.
L’opération de nettoyage de cette région – qui a jusqu’à présent connu des batailles sanglantes – sera bientôt déclenchée.
Mercredi 11 juillet, les forces gouvernementales, accompagnées d’autres combattants armés syriens ont pris le contrôle de la colline al-Achaari, à l’ouest de la ville de Tafas. Après la récupération de la ville, les terroristes ont déposé les armes et les habitants ont accueilli l’armée.
Depuis trois semaines, l’armée syrienne a entamé une opération sur trois axes, al-Bostan, Haran et Sama al-Hanidat pour affronter les terroristes à l’est de la province de Deraa.
Après la reprise des régions occupées des Ghoutas occidentale et orientale, dans la province de Dama, les regards sont aujourd’hui rivés sur Deraa à la frontière avec la Jordanie et le plateau du Golan.
L’agence de presse officielle syrienne Sana a annoncé, mercredi 11 juillet au soir, que les terroristes assiégés dans les quartiers d’al-Balad, de Tarigh al-Sad, d’al-Makhim, de Sanja, d’al-Monchiya et d’al-Sawame à Deraa, ont accepté l’accord de cessation des hostilités entre l’armée et les terroristes. Conformément à l’accord, ceux d’entre les terroristes qui tiennent à rester dans la ville doivent baisser les armes lourdes et semi-lourdes et vivre comme des citoyens normaux et ceux qui sont contre doivent quitter Deraa.
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En vertu de certaines statistiques, plus de 360.000 terroristes venant de 101 pays dans le monde étaient impliqués dans les conflits syriens. Leur intervention a contribué à la destruction du patrimoine syrien, au massacre des civils innocents.
Soutenus et financés par l’Arabie saoudite, certains pays du golfe Persique et notamment les États-Unis, les éléments de différents groupes terroristes s’affrontent de temps à autre les uns contre les autres, suite à des conflits d’intérêts avec leurs pays sponsors. En pleins affrontements, ce sont bien entendu les civils qui sont toujours sacrifiés.