TV

Le chasseur F-35, un fardeau trop lourd à supporter pour les USA

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un F-35 Lightning II en plein vol. ©U.S. Air Force

Selon les dernières estimations, les frais de réparation du F-35 dépasse deux millions de dollars. Le coût du chasseur américain de cinquième génération peut s'avérer inabordable pour le budget américain. En outre, il y a des problèmes techniques qui suscitent des inquiétudes.

Le journal Marine Corps Times a annoncé le 22 juin la perte d’un premier avion de chasse de type F-35. En effet, un incendie s’est déclaré lors du démarrage du moteur le 23 septembre 2016 sur la base aérienne de Mountain Home dans l’Idaho. L'avion endommagé était l'un des sept F-35A de l'escadron 61 basé à Luke en déplacement à Mountain Home. Le pilote a pu évacuer l’avion, mais a été traité à l’hôpital pour des brûlures, ainsi que trois militaires de l’équipe au sol.

Les frais de réparation extravagant de l’appareil évalués à 2 millions de dollars ont contraint l'US Marine Corps à se désister de la restauration.

Cependant, aucun communiqué n'a annoncé officiellement la mise hors service du F-35B défectueux. Le Corps hésite encore à l'utiliser comme entraîneur de mission ou pièce de musée.

L’avionneur américain Lockheed Martin a déjà réussi à livrer à plusieurs pays des F-35 dont les frais de construction s’établissent à une centaine de millions de dollars.

La Turquie, le Royaume-Uni, l’Australie, la Norvège, le Danemark, l’Italie, le Japon et la Corée du Sud ont par ailleurs tenté d’acquérir le "fantôme" américain. Certes, Israël en dispose déjà quelques-uns qu'il a utilisés lors de ses opérations militaires au Moyen-Orient.

Après le crash d’un F-16 israélien en Syrie par la Défense anti-aérienne syrienne (DCA) dans le territoire syrien, Israël a évité d’utiliser l’appareil dans le conflit en Syrie par crainte que la Russie accède à la technologie américaine.

Le département d'État américain a de nouveau mis en garde la Turquie contre l'acquisition de systèmes sol-air russes S-400. "Washington est prêt à lui imposer des sanctions", a déclaré le 26 juin Wess Mitchell, secrétaire d'État adjoint aux affaires européennes et eurasiatiques.

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV