Alors que certains analystes et experts israéliens affirment que les échanges de tirs de roquettes entre la Syrie et le régime israélien était la vengeance promise par l'Iran, le rédacteur en chef du service international de Haaretz a indiqué que l'attaque ne pouvait pas être la riposte iranienne.
Ce jeudi matin, en représailles des attaques sur les hauteurs du Golan occupé, des avions de chasse israéliens ont tiré plusieurs missiles sur le territoire syrien.
L’armée israélienne prétend que des missiles ont été tirés vers le Golan par les forces pro-Iran. En réaction, elle a ciblé des "positions militaires" en Syrie où seraient présentes les forces iraniennes.
Les autorités syriennes ont confirmé que c’étaient bien les forces syriennes qui avaient riposté aux frappes israéliennes.
Cependant, les autorités militaires israéliennes et certains pays occidentaux s'efforcent de mettre en exergue l'escalade des tensions entre l’Iran et Israël, en présentant l’Iran comme « le provocateur de ces attaques ».
De nombreux analystes et experts israéliens estiment que les tirs de missiles sur le Golan occupé étaient bien la vengeance que les responsables politiques et militaires iraniens avaient à plusieurs reprises promise.
Les missiles qui ont frappé le Golan occupé, auraient été tirés depuis le sud de la province de Quneitra dont une partie est contrôlée par les groupes armés de l’opposition et les terroristes, et l'autre partie par les forces de défense populaires et l'armée syrienne.
Par ailleurs, Asaf Ronel, rédacteur en chef du service international de Haaretz, a écrit sur son compte twitter : « J’ai du mal à croire que c’est la riposte iranienne que l’on attendait. »
Évoquant les frappes israéliennes contre l’aéroport militaire T4 à Homs en Syrie et la mort de conseillers militaires iraniens, Ronel a ajouté que « maintenant, ils ont plus de raison pour riposter ».