Le président français Emmanuel Macron fête ces jours-ci le premier anniversaire de son élection.
Emmanuel Macron, à plus d’un titre, apparaissait donc comme un « président par défaut », n’ayant pas reçu des électeurs un mandat précis, ce que confirmaient les sondages. Pourtant, il s’est cru investi d’un mandat particulier, celui de réformer la France.
Cependant, le processus qu’il a adopté pour ce faire contribue donc à l’image d’autoritarisme qui semble désormais coller au président. Selon un sondage IFOP, 73 % des personnes interrogées considéraient qu’il était autoritaire, et seulement 30 % qu’il était proche des Français.
Si les réformes qu’il entend faire passer en France sont donc sur les rails (on pense bien sûr à la réforme de la SNCF), elles continuent d’être fortement contestées. Les attaques contre les services publics touchent, il convient de le rappeler, en premier lieu les plus défavorisés. De fait, nombre de ces réformes heurtent de plein fouet les classes populaires.
Jean-Michel Vernochet, politologue, et Alain Benajam, président du Réseau Voltaire France, s’expriment sur le sujet.