Citées par Mashregh News, les sources proches de l’armée syrienne rapportent une intensification des agissements des FDS dans le nord syrien.
Les milices des Forces démocratiques syriennes, basées dans le nord-est de la Syrie, veulent désormais l’établissement d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus des territoires où sont déployées des forces spéciales américaines, britanniques, canadiennes, françaises, israéliennes et hollandaises ainsi que des sociétés de mercenaires internationaux privées.
Cet appel fait suite à une première offensive de l’armée syrienne contre la rive est de l’Euphrate, offensive qui s’est soldée par la reprise de plusieurs villages aux FDS malgré la participation active des forces spéciales occidentales. Peu de temps après cette offensive, vendredi 20 avril, une attaque au missile a visé des dépôts d’armes et de munitions de la 47e brigade de l’armée syrienne à l’est de Hama, ainsi qu’un dépôt militaire près de l’aéroport d’Alep. Parallèlement, la Turquie a commencé à réactiver ses troupes dans le nord de la Syrie.
Le Nord-Est syrien et la province d’Idlib devraient selon le plan US se trouver sous la domination atlantiste et d’Israël.
En filigrane, les pays ennemis de la Syrie, incapables d’innovation stratégique ou tactique, ont repris un ancien plan déjà appliqué en Libye et qui devait être réappliqué en Syrie dès l’année 2012 : l’établissement d’une tête de pont à l’intérieur du territoire syrien sous une zone d’exclusion aérienne en vue de la mise sur pied d’une armée d’invasion. Le plan a subi de profondes modifications après la perte d’Alep et la nécessité de mettre à l’abri le Golan qu’occupe Israël. Selon la source syrienne, ce serait à partir de l’extrême Nord de la Syrie que se préparerait une offensive contre les forces syriennes.
Et les bases russes ?
Les bases aériennes et navales russes en Syrie peuvent ne pas être non plus à l’abri. Cependant, la confrontation ne devrait pas impliquer directement les atlantistes. Les terroristes s’en chargeront.
Mais comment ? Suivant le plan US/OTAN, la province d’Idlib occupée par la Turquie est censée faire le pont avec la partie nord-est de la Syrie où tous les terroristes appartenant à Daech et au Front al-Nosra, et originaires de la Ghouta, du Qalamoun, de Homs, d’Alep et de Deraa sont sur le point de relocaliser, après leur évacuation à bord des hélicoptères américains, des zones libérées par l’armée syrienne et leurs alliés de Résistance.
L’offensive de l’armée syrienne et de ses alliés secondée par la Russie est la première phase du contre-plan syrien pour faire capoter le scénario syrien de l’OTAN.