A quelques encablures de l'échéance électorale en Irak, les États-Unis et la Grande-Bretagne ont mis les bouchées doubles. L'objectif ? Embraser Kirkouk et provoquer un face-à-face Peshmergas/Hachd al-Chaabi.
Cité par des sources irakiennes, Qahraman Kamal, un commandant des Peshmergas, a confirmé la récente visite d'une délégation militaire américano-britannique à Erbil, laquelle "cherche à dissuader les Peshmergas de regagner la province pétrolifère de Kirkouk".
Peu après la tenue du référendum du 25 septembre 2017 sur l'Indépendance du Kurdistan irakien, les Peshmergas ont remis le contrôle de Kirkouk aux forces nationales irakiennes et aux Forces de Mobilisation populaire, les Hachd al-Chaabi.
La perspective d'un Kirkouk pétrolifère placé sous l'autorité de l'État centrale excède plus que tout autre chose. Les Américains et les Britanniques voient à travers cette région la composante pétrolifère du projet dit le "Kurdistan indépendant".
Depuis plusieurs semaines déjà, les résidus de Daech rebaptisés "les drapeaux blancs" ont refait surface à Kirkouk où ils multiplient attaques et attentats contre les forces irakiennes et les Hachd al-Chaabi. Les opérations terroristes de ces derniers jours visent, selon les analystes, à discréditer les forces nationales et à justifier un retour des Peshmergas.