Le régime de Tel-Aviv dit ne vouloir pas restituer le Golan à la partie syrienne alors que tous les pronostics le donnent incapable de mettre à exécution cette menace. Alors que les manifs anti-israéliennes se multiplient au Golan, le Premier ministre israélien a annoncé qu’Israël ne se retirera jamais des hauteurs du Golan.
Dans un communiqué adressé vendredi 16 février au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou revendique haut et fort et au mépris du droit internationale l'occupation israélienne du Golan et annonce que le plateau du Golan en Syrie « fait partie intégrante d’Israël ».
En 1967 et pendant la guerre de six jours, Israël a occupé une grande partie des hauteurs du Golan qui font partie du territoire syrien.
Les casques bleus de la Force des Nations unies (ou FNUOD) ont été déployés depuis le 31 mai 1974 sur le plateau du Golan afin d’observer le maintien du cessez-le-feu conclu entre la Syrie et Israël.
Le bureau du Premier ministre israélien a fait allusion dans un communiqué à la prochaine rencontre entre Antonio Guterres et Benjamin Netanyahu en marge de la Conférence sur la sécurité de Munich en Allemagne. Benjamin Netanyahu a également proféré qu’il "ne permettra jamais à l’Iran d’avoir une présence militaire en Syrie". Pour de nombreux analystes, ces propos font écho à la panique qui s'est emparée d'Israël depuis que la DCA syrienne s'est mise à riposter aux frappes aériennes israéliennes qui visent depuis 2011 le territoire syrien. Le prétexte d'avoir à contrer "l'Iran" ne tient pas dans la mesure où l'Iran se trouve en Syrie à la demande de l'Etat syrien.