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L'armée turque et les terroristes subissent de lourdes pertes à Afrin

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L'armée turque à Afrin. ©Anadolu Agency

Dans le cadre de leur plus récente opération sur l’axe de Rajo, les miliciens kurdes ont tendu une embuscade et réussi à tuer au moins 32 éléments de l’armée turque et ceux du Bouclier de l’Euphrate avant d’en tuer des dizaines d’autres.

L’opération conjointe de l’armée turque et des éléments terroristes du Bouclier de l’Euphrate, baptisée « Rameau d’olivier » à Afrin dans le nord de la Syrie est entrée, mardi 13 février, dans son 31e jour, où de lourds combats sont en cours.

Selon les informations qui nous sont parvenues, la banlieue occidentale de Rajo et Jundaris ont été, ces derniers jours, le théâtre des plus violents combats entre les forces de l’armée turque et les miliciens kurdes.

Sur l’axe occidental de Jundaris, les forces pro-Ankara sont parvenues à occuper de larges pans des villages d’Ashkan Gharbi et Iskandar, sans pouvoir pour autant y stabiliser leurs positions.

Elles ont également occupé les villages de Hajj Bilal et Khalil Koy, contraignant les miliciens kurdes à se retirer vers les régions de l’est et du sud du district d’Afrin. Sur cet axe, au moins 26 terroristes du Bouclier de l’Euphrate ont été tués ou blessés.

Une source militaire sur le terrain a par ailleurs fait part de lourds affrontements dans la banlieue occidentale de la région de Shaykh al-Hadidi.

En allusion à la forte résistance des miliciens kurdes face aux attaques de l’armée turque dans la banlieue ouest de Rajo, cette source militaire a indiqué que les forces kurdes n’avaient pas permis jusqu’ici aux forces occupantes de se rapprocher de cette zone.

Les miliciens kurdes ont imposé de lourdes pertes aux terroristes et à l’armée turque dans les montagnes de Rajo, tuant 32 d’entre eux, en blessant des dizaines d’autres.

Sur l’axe Shingal-Bulbul, les combats se poursuivent intensément et les deux parties adverses tentent de s’emparer des régions dans le district d’Afrin, mais sans aucun résultat.

Au cours du mois dernier, 167 éléments terroristes du Bouclier de l’Euphrate et 35 soldats turcs ont été tués dans divers endroits dans l’enclave syrienne d’Afrin.

Le village d'Atme dans la région d'Afrin bombardé par l'armée turque, le 10 février 2018. ©AFP

Selon ce rapport, au moins 125 citoyens des régions kurdes du nord de la province d’Alep (Afrin) ont trouvé la mort dans des raids aériens et des tirs d’artillerie de l’armée turque et plus de 390 autres ont été blessés.

Le bombardement des zones civiles à Afrin se poursuit alors que les avions de combat turcs ont également visé une usine de traitement d'eau, située à 9 km au nord-est d'Afrin, qui abrite des centaines de milliers d'habitants et de déplacés.

L’armée turque ne cesse de soutenir, militairement, les groupes terroristes. Récemment, elle a laissé passer un convoi terroriste depuis le passage frontalier de Kafr Lucin vers des cités de la banlieue nord de la province d’Idlib.

D’après des sources sur le terrain, le transfert de ce nouveau convoi militaire a pour objectif de renforcer les positions des terroristes dans le nord de la province d’Idlib.

« Il semblerait que l’armée turque et les éléments terroristes à sa solde cherchent à tenter leur chance en ce qui concerne l’occupation de certains secteurs d’Afrin, au nord de la province d’Idlib », ont-elles dit.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV