Les États-Unis suivent leur plan de déstabilisation de l’Amérique latine, par n’importe quel moyen ; aider Daech à se réorganiser dans les pays de l’Amérique du Sud ou tenter d’y entraver les processus démocratiques et diplomatiques.
Un terroriste du groupe Daech a été arrêté, le 8 février 2018, à Trinité-et-Tobago alors qu’il préparait un méga-attentat pour la nuit du 13 au 14 février, en plein carnaval.
Trinité-et-Tobago a fourni plusieurs centaines de terroristes à Daech. Cette magnifique île des Caraïbes est le premier pays d’origine des terroristes aux Amériques.
Shane Crawford, dit Abu Saad at-Trinidadi, avait annoncé l’an dernier dans Dabiq, la revue de Daech, la préparation d’une opération terroriste.
En mai 2017, le journaliste français Thierry Meyssan avait durci le ton, sur Russia Today en espagnol, contre l’interprétation des événements au Venezuela comme une attaque comparable à celle de la CIA contre le Chili d’Allende. Dans diverses interviews, Meyssan a affirmé que Daech préparait la déstabilisation du nord-ouest de l’Amérique du Sud dans le cadre de la stratégie de l’amiral Arthur Cebrowski.
Dans la foulée, les États-Unis ont condamné, jeudi 8 février, la décision des autorités vénézuéliennes d’organiser la présidentielle, prévue pour le mois d’avril.
« Les États-Unis dénoncent la décision du Conseil national électoral du Venezuela d’organiser les élections présidentielles d’une manière unilatérale sans fournir aucune garantie pour assurer un scrutin libre, équitable et validé par la communauté internationale », a annoncé le département d’État américain dans un communiqué.
Le communiqué ajoute que les États-Unis soutiennent la décision des partis d’opposition qui ont rejeté les conditions qu’a posées le gouvernement vénézuélien pour organiser ces élections qui ne seraient « ni libres ni équitables ».
Avec Voltaire Network