La Turquie est tombée dans un piège que les États-Unis lui avaient tendu en la poussant dans un conflit avec les Kurdes.
Interviewé par l’agence de presse iranienne Mizan, Hassan Hani-Zadeh, expert iranien des questions du Moyen-Orient, a déclaré que la ville syrienne d’Afrin était occupée par l’armée turque.
« La Turquie s’enlise dans un bourbier d’où le gouvernement d’Erdogan ne pourra pas sortir facilement, car les Kurdes syriens, grâce aux formations militaires qu’ils ont reçues, seront capables de s’engager dans une guerre d’usure contre l’armée turque. En plus, les Kurdes syriens sont sur la même longueur d’onde que les Kurdes turcs, et ce lien ethnique crée une sorte de convergence entre ces deux groupes et les rassemble dans le désir de porter atteinte à l’armée turque. En réalité, les États-Unis ont tendu un piège à la Turquie dont elle ne pourra pas sortir aisément. »
Hassan Hani-Zadeh a ajouté que la présence de l’armée turque en Syrie lui coûterait cher, si elle ne se retire pas immédiatement du territoire syrien.
Il a aussi prévu le déclenchement d’une guérilla opposant les Kurdes syriens à l’armée turque, ce qui ne serait nullement dans l’intérêt de la Turquie à long terme.