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Syrie: les Peshmergas irakiens prêts à se rendre à Afrin

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des Kurdes syriens brandissent des affiches lors d'une manifestation à l'extérieur du bureau de l'ONU à Erbil, la capitale de la région autonome du Kurdistan irakien, le 23 janvier 2018. ©AFP

Le Premier ministre irakien a dénoncé « les doubles standards » par lesquels étaient marqués les comportements d’Ankara vis-à-vis des Kurdes.

Devant un groupe de journalistes koweïtiens, le Premier ministre irakien Haïder al-Abadi a déclaré, ce mardi 23 janvier, que la Turquie soutenait les Kurdes en Irak, hors du cadre de la Constitution, et qu’elle privait, au contraire, les Kurdes de Turquie de leurs droits.

« La Turquie se préoccupe quant aux agissements du PKK, mais nous, nous ne soutenons pas le PKK en Irak et nous ne voulons pas que notre territoire se transforme en une plateforme pour attaquer la Turquie », a déclaré Haïder al-Abadi.

Le Premier ministre irakien Haïder al-Abadi, le 7 janvier 2018 à Nadjaf. ©AFP

Par ailleurs, Mullah Bakhtiar, un haut membre de l’Union patriotique du Kurdistan, a déclaré, lors de sa visite au bureau du Parti de l’Union démocratique, dans le nord d’Irak, que les Peshmergas pourraient se rendre à Afrin, au cas où les Kurdes syriens et la coalition internationale, dirigée par les États-Unis, le permettraient.

Le Kurdistan irakien a acheminé, en 2014, près de 150 miliciens Peshmergas en Syrie afin de donner un coup de pouce aux opérations militaires contre les terroristes de Daech qui tentaient de prendre le contrôle de la ville de Kobané.

À cette époque-là, la Turquie a permis à ce contingent de Kurdes irakiens de traverser le sol turc pour atteindre Alep, dans le nord de la Syrie. Mais cette fois-ci, les choses vont autrement et l’envoi des Kurdes irakiens à Afrin s’annonce impossible.

La décision des États-Unis de former une Force frontalière kurde pour « empêcher la résurgence de Daech » en Syrie a provoqué la colère de la Turquie qui a lancé, samedi 20 janvier, l’opération militaire « Rameau d’olivier » contre les Unités de protection du peuple (YPG) en Syrie, considérées par Ankara comme étant une branche du PKK.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV