Près de 10 militaires turcs et 20 rebelles syriens ont été tués et transférés dans la ville frontalière d’Azaz au nord de la Syrie.
Le représentant de la délégation kurde syrienne à Moscou a déclaré que les forces kurdes avaient été contraintes de se retirer du nord syrien lors de violents affrontements avec l’armée turque et les groupes armés syriens soutenus par la Turquie, selon Sputnik.
Rudi Osman, dans une interview accordée à l'agence de presse Sputnik, a indiqué que l'armée turque et des éléments des groupes armés de l'opposition syrienne ont tenté d'atteindre la ville d’Azaz, avec le soutien de l’aviation turque qui pilonnait les positions des Kurdes à Afrin. Mais leurs efforts ont été vains et les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont réussi à déjouer une attaque planifiée depuis cinq axes différents.
Les troupes turques et les éléments des groupes armés syriens se sont retirés des positions dont ils essayaient de prendre le contrôle, a-t-il ajouté avant de préciser que près de 10 soldats turcs et 20 éléments des groupes armés syriens avaient été tués et transférés à la frontière syrienne à Azaz.
L'Observatoire syrien des droits de l'homme, affilié à l'opposition syrienne, a annoncé que les FDS ont récupéré les deux villages de Shenkal et d’Adamli dans lesquels les troupes turques sont entrées hier.
Selon le correspondant d’Al Mayadeen à Damas, le gouvernement syrien est toujours opposé à l'opération d’Afrin, considérée comme une violation de la souveraineté du pays. Il a ajouté que dès le début de la menace turque à Afrin, les Unités de protection du peuple (YPG) et les dirigeants syriens avaient planifié la coordination de leurs activités.
Les YPG ont divisé Afrin en quatre secteurs entre lesquels le déplacement est interdit : leur but étant de ne pas entrer dans une érosion durable avec l'armée turque.
Lire plus:
