En réaction à la décision des États-Unis de créer une force de sécurité frontalière, contrôlée par les Forces démocratiques de la Syrie (FDS), en Syrie, le président de la Commission de la défense de la Douma, Vladimir Chamanov a déclaré que la Russie et ses partenaires prendraient les mesures nécessaires pour faire face au projet US qui consiste à renverser le gouvernement de Bachar al-Assad.
La prétendue coalition anti-Daech dirigée par les États-Unis en Syrie a annoncé samedi 14 janvier qu'elle entraînait une force de sécurité frontalière dominée par les Kurdes pour opérer dans le nord et l'est de la Syrie. Une force de sécurité constituée de 30.000 recrutés et d'effectifs des FDS qui seront déployés dans les zones sous contrôle des Kurdes de Syrie.
“ Cette démarche des États-Unis contredit les intérêts russes en Syrie. La Russie travaillera en coopération avec ses partenaires pour prendre les mesures nécessaires afin de restaurer la stabilité en Syrie”, précise Chamanov.
En Turquie, le porte-parole du président turc, Ibrahim Kalin, a estimé inacceptable la décision de la coalition américaine.
Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu a quant à lui condamné dans un communiqué l’action des États-Unis, en confirmant que Washington n’avait pas demandé l’avis d’Ankara sur ce sujet.
Ankara a fait savoir mardi par le chef d'état-major des forces armées turques, Hulusi Akar, que les forces kurdes des Unités de protection du peuple kurde (YPG) ne sont plus autorisées à porter les armes.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan avait de son côté promis lundi d’étouffer le projet US dans l’œuf.