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Les Kurdes devraient abattre des Sukhoï russes et syriens

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les États-Unis livrent des MANPADS aux Kurdes syriens dans le cadre d'un accord secret. ©Sputnik

Les États-Unis ont livré la semaine dernière aux Unités de protection du peuple (YPG) une série de systèmes de missiles sol-air portatifs MANPADS, selon le média arabe al-Masdar News. La livraison de ces missiles aux Kurdes intervient alors que les Américains ont annoncé la création d'une armée kurde composée de 30.000 effectifs des FDS. Washington cherche-t-il à instaurer une zone de no-fly dans le nord de la Syrie? 

Des Kurdes membres des YPG.©Reuters

Selon cette source d’information, les États-Unis ont livré des armes aux kurdes syriens déployés dans la région d'Afrin, située dans le nord-ouest de la Syrie.

Selon des sources bien informées les États-Unis et les YPG ont conclu la semaine dernière un  «accord secret». En vertu de cet accord Washington s’est engagé à livrer des armes sophistiquées aux Kurdes opérant dans le nord syrien. À l'aide de ces missiles, les alliés kurdes des États-Unis devraient en principe pouvoir attaquer aux avions syriens et russes dans la mesure où il n'existe plus beaucoup de terroristes de Daech encore actifs sur le territoire syrien. 

La soi-disant coalition internationale  dirigée par les États-Unis a annoncé le dimanche 14 janvier travailler avec ses alliés des Forces démocratiques syriennes (FDS) à la formation d'une nouvelle force frontalière composée de 30.000 Kurdes des Unités de protection populaire (YPG), événement qui a provoqué la colère de la Turquie.

Selon al-Masdar News le transfert des «MANPADS » aux éléments des YPG reste le point d’iceberg de « l’accord secret ».

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Dans la perspective de la possible opération militaire à Afrin, Ankara continue de renforcer sa présence militaire à la frontière avec la Syrie, dans la province turque de Hatay. Pour certains analystes, Ankara qui réclamait dès le début de la guerre contre la Syrie, l'établissement d'une zone d'exclusion aérienne dans le nord de la Syrie, risque de la voir prendre corps, mais cette fois à ses dépens. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV