S’en prenant encore une fois à son prédécesseur Barack Obama, Donald Trump vient d’annuler sa visite à Londres, programmée pour le mois prochain, durant laquelle il devait inaugurer la nouvelle ambassade américaine.
« La raison pour laquelle j’annule mon voyage à Londres est que je ne suis pas un grand fan de l’administration Obama qui a vendu l’ambassade la mieux située et la plus agréable à Londres pour des «cacahuètes», afin d’en construire une autre bien plus éloignée pour 1,2 milliard de dollars », a écrit Trump cité par Reuters dans un tweet nocturne.
« Mauvaise affaire. On voulait que je coupe le ruban. NON ! », a-t-il ajouté.
Or, la décision de transférer l’ambassade américaine dans un autre quartier à Londres date de quelques mois avant l’élection de Barack Obama en 2009 et pour des raisons sécuritaires que l’ambassade avait évoquées en 2008.
Mais une rencontre avec la reine Elizabeth II brillait par son absence dans l’emploi du temps du voyage « défait » du président américain à Londres. Vraisemblablement, malgré l’invitation officielle du milliardaire par Theresa May, les tensions perdurent entre Londres et Washington.
Par ailleurs, le voyage de Trump était susceptible de provoquer une série de manifestations hostiles, selon la presse britannique. Auparavant, l’invitation officielle de la reine, transmise par Theresa May lors de sa visite à la Maison Blanche "toute fière d’être accueillie" en tant que première personnalité politique par le tout nouveau président américain, a déclenché une vague de contestation suite à laquelle environ deux millions de personnes au Royaume-Uni ont signé une pétition revendiquant l’annulation de la visite de Trump.