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Trump: "les nations africaines, des pays de merde"

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président américain Donald Trump à la Maison Blanche, le 11 janvier 2018. ©Keystone

Le président américain Donald Trump s'est emporté, jeudi 11 janvier, lors d'une réunion avec des parlementaires à la Maison Blanche sur l'immigration qualifiant, selon le Washington Post, plusieurs nations africaines ainsi qu'Haïti de « pays de merde ».

Le milliardaire républicain recevait dans le Bureau ovale plusieurs sénateurs, dont le républicain Lindsey Graham et le démocrate Richard Durbin, pour évoquer un projet bipartisan proposant de limiter le regroupement familial et de restreindre l'accès à la loterie pour la carte verte. En échange, l'accord permettrait d'éviter l'expulsion de milliers de jeunes, souvent arrivés enfants aux États-Unis.

« Pourquoi est-ce que toutes ces personnes issues de pays de merde viennent ici ? », a demandé le président Trump lors des discussions, selon le quotidien qui cite plusieurs sources anonymes.

Selon elles, l'homme d'affaires faisait référence à des pays d'Afrique ainsi qu'à Haïti et au Salvador, expliquant que les États-Unis devraient plutôt accueillir des ressortissants de la Norvège, dont il a rencontré la première ministre la veille.

« Pourquoi avons-nous besoin de plus d'Haïtiens ? », aurait encore demandé le président, selon le quotidien.

De son côté, le New York Times, qui fait état également des mêmes propos du président, citant des participants non identifiés à la réunion, avait rapporté en juin dernier que Donald Trump avait assuré lors d'une autre réunion sur l'immigration, que les Haïtiens « ont tous le sida ».

Membre du Congrès, le démocrate Luis Gutierrez a réagi en déclarant: « Nous pouvons dire maintenant avec 100% de certitude que le président est un raciste qui ne partage pas les valeurs inscrites dans notre Constitution. »

Sa collègue républicaine Mia Love, d'ascendance haïtienne, a jugé pour sa part « désobligeants » et « clivants » les propos présidentiels et demandé des excuses.

La Maison Blanche n'a pas nié que le président américain a tenu ces propos.

Source: AFP

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SOURCE: FRENCH PRESS TV