TV

Poutine a mis fin au règne saoudien sur le pétrole

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La raffinerie de pétrole Aramco à Dahran en Arabie saoudite. ©Gettyimage

Le président russe est, actuellement, l'acteur le plus influent sur le marché de brut mondial, estime Russia Today. 

Le président russe Vladimir Poutine est devenu un acteur énergétique de taille en raison de la coopération de la Russie avec l'OPEP et qui a conduit, il y a un an, à un accord sur la réduction de la production de brut, a écrit RT.

C'est le dirigeant russe qui gère actuellement l'OPEP, va jusqu'à déclarer un responsable de l'OPEP à Bloomberg sous couvert d'anonymat. La Russie, qui n'est même pas membre du groupe, semble avoir mis fin au règne de l'Arabie saoudite sur le marché de pétrole; Riyad avait le pouvoir de changer les cours du brut, en prononçant seulement quelques mots, selon ce responsable de l'OPEP, repris par RT.

" Poutine est désormais le tsar de l'énergie dans le monde ", analyse de son côté Helima Croft, l'analyste à l'institut RBC Capital Markets, basée à New York, cité récemment par les médias.

Russia Today rappelle ensuite que les propos du président russe sur un possible prolongement de l'accord avec l'OPEP, prononcés avant le déplacement à Moscou du roi Salmane ben Abdulaziz, a fait remonter les cours du brut. Poutine avait parlé d'une possible prolongation d'ici la fin 2018 de l'accord sur la réduction de la production de brut.

Les 14 pays membres de l'OPEP doivent rencontrer les producteurs indépendants comme la Russie et le Mexique, la semaine prochaine à Vienne en Autriche. Et plus on s'approche de cette réunion, plus le prix du brut augmente.

Les analystes en la matière se sont penchés sur le sujet. Pour Eric Liron, premier vice-président de Rosneft, ou bien les réductions de l'OPEP s'arrêteraient à la fin de l'année prochaine ou bien elles se poursuivraient en 2018.  

En décembre 2016, l'OPEP, la Russie et d'autres grands producteurs ont convenu de réduire la production de brut de 1,8 million de barils par jour pendant six mois à compter du 1er janvier pour soutenir le marché et pousser les prix à 60 dollars le baril. En mai, l'accord a été prolongé de neuf mois.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV