TV

La stratégie gagnante de l'axe Résistance-Poutine en Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président russe Vladimir Poutine (G) et le président iranien Hassan Rohani. (Photo d'archives)

Un média américain fustigeant les politiques syriennes de l'actuelle et l'ancienne administration US estime que Téhéran, Moscou et Damas sont les trois gagnants du conflit en Syrie. 

S’intéressant au sommet tripartite Iran-Russie-Turquie à Sotchi, sommet consacré à la crise syrienne,  Politico a écrit que Téhéran, Moscou et Damas sont sortis vainqueurs de la guerre syrienne en raison de leur « stratégie bien pensée et calculée». 

Le journal en ligne qualifie Donald Trump de « spectateur » des évolutions syriennes, spectateur passif et apathique. 

« Six mois après le tir de 59 missiles US contre une base militaire syrienne à Homs, tir ordonné par Donald Trump, ce dernier s’est transformé en un spectateur passif des évolutions syriennes, ce alors que son homologue russe, Vladimir Poutine, est devenu un acteur incontournable en Syrie de l'après-guerre. »

« Pour les autorités et les experts américains, la Syrie d’aujourd’hui, presque débarrassée de Daech et d'autres extrémistes armés, est le théâtre d'un rude jeu d’influence entre les puissances régionales ».

Réagissant à ces évolutions, le chercheur associé du Center for a New American, Ilan Goldenberg, confie au journal que « Poutine est sorti vainqueur de la guerre  et cette victoire est en partie l’œuvre conjointe d’Obama et de Trump ».

Vladimir Poutine accueille Bachar Al-Assad au Kremlin, octobre 2015. ©Gettyimage

Selon Politico, Trump refuse d’endosser la responsabilité de cette défaire, en renvoyant la balle dans le camp de l’ancien président démocrate, Barack Obama.

D’où la fin brutale de l’une des missions les plus coûteuses de l'histoire de la CIA. Conseillé par la CIA, Trump a mis fin en effet, il y a quelques mois, à l’armement et à l’entraînement des « opposants » armés syriens, selon l'article qui ajoute : «Si Trump dit s'être entendu avec Poutine, n'empêche qu'il lui reste une autre mission à accomplir : contrer l’influence grandissante de l’Iran dans la région notamment en Syrie. Mais Trump va-t-réussir? La Russie ne semble pas vouloir renoncer à son alliance avec l'Iran en dépit des tentatives divisionnistes américaines car cette alliance rapporte beaucoup aux Russes », conclut le journal en ligne.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV