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Damas demande le retrait immédiat des troupes turques de la ville d’Idlib

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des véhicules militaires turcs près d’une base militaire du côté turc de la frontière turco-syrienne, le 11 octobre 2017. ©AFP

L’agence officielle syrienne SANA a annoncé que Damas exigeait le retrait immédiat des forces turques déployées à Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie, où une « zone de désescalade » doit être instaurée incessamment sous peu.

Une source au ministère syrien des Affaires étrangères a rapporté à Sana que « l’agression turque » constituait une violation claire des accords conclus par les pays garants des pourparlers d’Astana et qu’elle devait cesser au plus tôt, car elle ne respectait en rien les accords déjà scellés par ces trois pays que sont l’Iran, la Turquie et la Russie.

Elle a par ailleurs appelé la partie turque à l’exécution de ses engagements ou, dans le cas contraire, de se retirer de l’entente tripartite Téhéran-Ankara-Moscou.

En effet, début mai à Astana au Kazakhstan, la Russie, l’Iran et la Turquie sont convenus de mettre en place quatre « zones de désescalade » sur le territoire syrien.

Pour le moment, trois zones ont déjà été instaurées : une au nord de la ville de Homs, une dans la Ghouta orientale et une 3e à la frontière syro-jordanienne.

La 4e zone est censée se mettre en place dans les prochains jours dans le nord de la ville d’Idlib. Et conformément aux ententes conclues, 500 experts issus de chacun des trois pays garants ont déjà été envoyés sur place pour superviser le processus.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV