L’Organisation des Nations unies a déclaré aujourd’hui lundi que des dizaines de blessés sont à déplorer à Sabratha, la base de trafic illicite de migrants partant vers l’Europe.
La délégation de l'ONU a ainsi annoncé dans un communiqué que l'hôpital universitaire de Sabratha avait été touché deux fois par des bombardements ayant rendu les unités d'urgence et de chirurgie inutilisables.
Les affrontements ont opposé la brigade Anas al-Dabbashi, un groupe armé puissant précédemment connu pour trafic illicite de migrants, contre la cellule des opérations anti-Daech, un groupe formé l'an dernier pour chasser les terroristes de Sabratha.
Les combats auraient éclaté lorsqu'un membre de la brigade al-Dabbashi a été abattu à un poste de contrôle. Or le chef de la brigade a, lui, indiqué que la cause sous-jacente demeurait la décision du groupe d'arrêter le départ des bateaux de migrants en direction de l’Italie suite à un accord conclu avec le gouvernement à Tripoli et sous l’égide de l’ONU.
Sabratha était jusqu’au mois de juillet, le principal point de départ des migrants qui partent en Italie depuis la Libye.
Le ministère de la Santé à Tripoli a annoncé vendredi que 26 personnes avaient été tuées et 170 blessées au cours de deux semaines de combat.