Une délégation composée de plusieurs villes libyennes a convenu de la mise en place d’un cessez-le-feu dans la ville de Sabratha, située à 70 km à l’ouest de Tripoli.
C’est le conseil municipal de Sabratha qui a annoncé que cette délégation de réconciliation était arrivée à un accord.
Depuis dimanche dernier, la vile a été témoin d’affrontements très violents.
Il est dit dans le communiqué du conseil municipal que l’accord a été notifié aux parties en conflit, qui seront tenues pour responsables en cas de toute violation constatée.
La délégation de réconciliation était composée des représentants des villes de Zouara, de Zentan, de Zaouïa et de Misratah.
L’envoyé spécial de l’ONU : les pro-Kadhafi peuvent participer aux échanges politiques
L’envoyé spécial de l’ONU pour la Libye, Ghassan Salamé, vient de déclarer que les partisans de Mouammar Kadhafi pouvaient prendre part au processus politique qui a cours actuellement.
Il a en outre appelé toutes les parties libyennes concernées à travailler de concert avec l’ONU.
Salamé a déclaré dans un entretien avec la chaîne de télévision France 24 que les élections parlementaires et présidentielles devraient être ouvertes à tout le monde en Libye.
L’envoyé de l’ONU a ajouté qu’il ne voudrait pas que l’accord politique soit la propriété de quelqu’un ou de quelques-uns et que Saïf ol-Islam et les partisans de l’ancien régime pouvaient rejoindre le processus politique en cours.
Les groupes libyens organisent une rencontre en Tunisie
Abdessalam Nessiyah, le président du comité de discussion affilié au Parlement libyen, a annoncé une rencontre entre les deux comités de discussion, le 26 septembre 2017 à Tunis, et a ajouté que l’objectif est de procéder à des réajustements et modifications des dispositions de l’accord politique signé à al-Sakhirat.
Nessiyah a expliqué que ces modifications portaient sur plusieurs axes principaux : la réforme du conseil présidentiel et sa dissociation du poste de Premier ministre, une réforme de l’armée et une autre de la Constitution.