The New York Post révèle l’existence de nouveaux documents qui prouveraient une fois de plus l’implication du régime de Riyad dans les attentats du 11 septembre 2001.
Des documents montrent que l’ambassade d’Arabie saoudite à Washington avait financé des opérations de simulation de détournement d’avion, exécutées par deux employés de l’ambassade, rapporte la chaîne Al-Jazeera, qui cite le journal américain.
Cette information renforce les preuves retenues à l’encontre de certains employés du consulat saoudien à Los Angeles, l’ambassade du pays à Washington, ainsi que de riches Saoudiens installés à Sarasota, en Floride.
Les premiers entraînements auraient été effectués en 1999, deux ans avant les événements du 11-Septembre. Faisant référence à des données du FBI, les victimes attestent qu’en novembre 1999, deux Saoudiens, Mohammed al-Qudhaeein et Hamdan al-Shalawi, qui se sont fait passer pour des étudiants, auraient acheté des billets pour le vol Phoenix-Washington de la compagnie America West. Lors de ce vol, les deux hommes auraient plusieurs fois tenté de pénétrer dans le cockpit, ayant pour mission de vérifier le système de sécurité des vols intérieurs aux États-Unis, sans révéler leur identité, rapporte Sputnik.
Le même plan a été exactement exécuté le jour du 11-Septembre.
« Nous soutenons depuis longtemps qu’al-Qaïda et le gouvernement saoudien entretiennent des relations étroites et de longue date. Voici des preuves supplémentaires à cet égard », a déclaré Sean Carter, l’avocat principal des plaignants du 11-Septembre.
Ces nouveaux documents viennent à l’appui des plaintes des familles des victimes des attentats et montrent que non seulement l’Arabie saoudite a financé les attentats, mais a sponsorisé les entraînements avant le passage à l’acte.
Le 9 septembre dernier, la Chambre des représentants, chambre basse du Congrès des États-Unis, a voté une loi autorisant les familles des victimes des attentats du 11 septembre 2001 à réclamer en justice des dommages et intérêts à l’Arabie saoudite. Cependant, alors que le président américain Barack Obama a bloqué cette loi en soulignant qu’elle « aurait un impact néfaste sur la sécurité nationale des États-Unis », le Parlement américain a voté pour passer outre le veto de Barack Obama contre cette loi.
Au total, 2 753 personnes ont été tuées dans ces attaques. Parce que beaucoup de restes humains se trouvaient au milieu des cendres et des gravats, les autorités ont eu du mal à identifier toutes les victimes. Aujourd’hui encore, près de la moitié ne l’a pas été officiellement.
1 112 victimes n’ont pas encore été identifiées, même si des certificats de décès ont été fournis aux familles pour toutes les personnes tuées ce jour-là.
Avec divers médias