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Benjamin Efraïm déguisé en imam salafiste

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Capture d'écran d'une vidéo de propagande de Daech, près de Tikrit, en Irak, le 8 juin 2014. ©AFP

Les forces sécuritaires libyennes ont annoncé avoir arrêté il y a quelques temps à Benghazi en Libye, un agent du Mossad déguisé en chef salafiste. Le Journal Al-Ahram fait de nouvelles révélations sur cette arrestation dans un article qu'il intitule "Daech, fabriqué par Israël".

L’imam de la mosquée "Abouhaz" se faisait passer pour un imam et orateur de la prière du vendredi sous le pseudonyme d’Abu Hafs, mais cet israélien de naissance s'appelle en réalité Benjamin Efraïm.

Les interrogations ont révélé que "Benjamin Efraïm" a pendant longtemps espionné au profit d'Israël dans les pays arabes et musulmans et ce, dans le cadre d'une unité spéciale au sein du Mossad. Il s'agit d'une brigade "pseudo-arabe" dont les membres se font passer pour des arabes. S'étant fait recruter par Daech, il est parvenu à atteindre la ville de Benghazi.

Selon le journal, il y aurait "2000 mercenaires du Mossad sur le sol libyen" et le nombre de juifs libyens vivant en Israël est estimé à plus de 180.000. 

L’arrestation de cet espion suscite de nombreuses questions sur les liens de Daech avec Israël et son rôle dans les opérations terroristes commises non seulement au Moyen-Orient mais aussi dans les pays européens.

Dans la foulée de cette arrestation le journal appelle les pays arabes à "ouvrir une enquête" censée révéler "la nature des relations entre Daech et Tel-Aviv" et ce, dans le strict objectif de prouver que "Daech est une création israélienne", mise en place avec la complicité des services secrets occidentaux.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV